La location et l’achat ne donneraient pas accès à la même superficie dans la capitale. L’écart serait dû au prix qui demande aux candidats d’avoir un budget conséquent pour acquérir un logement spacieux. L’alternative serait de se tourner vers des villes où le prix du mètre carré reste abordable. C’est par exemple le cas des communes en Seine-Saint-Denis. Investir dans l’immobilier à Paris est loin d’être accessible à tous en raison d’un prix au mètre carré toujours élevé. En conséquence, il serait également difficile pour un acheteur de prétendre au même bien qu’un locataire. Trois possibilités s’offriraient ainsi aux candidats à la propriété. La première consiste à rester à Paris et faire un compromis sur la taille du logement. La seconde leur demande de préparer un budget suffisant pour l’acquisition du logement. La dernière solution serait de s’installer dans une ville proche de la Capitale où le prix est plus abordable. Aubervilliers ou Saint-Denis en seraient des exemples. Le mètre carré à 10 000 euros à Paris Ces constants sont issus d’une étude réalisée par la start-up Virgil. Après son investigation, elle relève quelques villes où le prix du mètre carré est moins élevé. Des localités où il serait possible de profiter de la même superficie à l’achat et en location, voire plus avec le premier. Aubervilliers et Saint-Denis font partie des communes citées dans ce cadre. Le prix du mètre carré se situerait aux environs de 4 100 euros dans ces localités. Un acheteur peut ainsi gagner 12 % de surface. L’étude cite également le Val de Marne, Saint-Maurice où le mètre carré coûte 5 810 euros et Ivry-sur-Seine. Cette dernière affiche un prix au mètre carré de 5 350 euros. Le coût du mètre carré peut en effet atteindre 10 000 euros à Paris. Raison pour laquelle les offres seraient difficilement accessibles aux primo-accédants. Pour s’y installer et acquérir un logement suffisamment spacieux, il faudrait bénéficier d’un revenu conséquent. Le marché pourrait aussi intéresser les bailleurs qui pourront y mener un investissement locatif avec des moyens financiers suffisants. Une perte de 7 % de surface Selon l’observation menée par Virgil, un acheteur doit renoncer à 26 % de surface en moyenne pour un achat à Paris. Il s’agit de l’écart constaté en comparaison d’une location. La start-up souligne ainsi que la superficie obtenue à l’achat et en location est différente même avec un budget identique. Elle prend l’exemple d’un couple ayant un apport personnel de 40 000 euros. En location, ce montant permettrait d’avoir une habitation de 27 m² dans le 18ème arrondissement. Cette superficie diminuerait de 7 % si le ménage décide de devenir propriétaire. Cet écart serait la conséquence de la différence entre le coût à l’achat et le tarif à la location. Virgil souligne que, dans un tel contexte, quitter la capitale reste la meilleure option à défaut d’avoir le budget requis. Cette start-up accompagne d’ailleurs les candidats en leur proposant de financer leur apport personnel.