Dans l’Ouest, le marché de l’immobilier confirme sa bonne santé au troisième trimestre 2019, dans la continuité des mois précédents. Les conditions d’emprunt toujours attractives se combinent à une demande soutenue malgré des prix en forte croissance sur un an. L’intérêt des acquéreurs porte notamment sur les grandes agglomérations régionales comme Nantes, Rennes, et Brest. Hausse notable des prix des appartements dans l’Ouest D’après Ouestfrance-immo.com, Le prix médian au mètre carré des appartements dans l’Ouest a augmenté de 7 % entre le 1er juillet et le 30 septembre derniers, pour s’établir à 2 885 euros. Mais ces chiffres cachent de fortes disparités. En effet, trois régions se distinguent par une plus forte progression. La Haute-Normandie (+15,9 %) tient le haut du pavé, suivie par les Pays de la Loire (+9 %), la Bretagne (+6,8 %) et la Basse-Normandie (+6,2 %). Au niveau des villes, au classement par importance du taux de croissance, Brest se détache nettement, à +21,4 %. Les trois suivantes se tiennent dans un mouchoir de poche : Rennes (+14,4 %), ainsi que Nantes et Laval (à égalité à +14,3 %). Les prix médians par mètre carré évoluent dans une fourchette large, puisqu’en Poitou-Charentes, ils se situent à 1 437 euros, alors qu’en Pays de la Loire, il faut compter environ 3 193 euros. Stabilité relative des prix des maisons par rapport aux appartements Important En comparaison avec le prix des appartements, celui des maisons des régions de l’Ouest n’a que faiblement augmenté, à +0,9 %, atteignant 1 813 euros. Le record est observé en Haute-Normandie (+4,8 %), devant la Basse-Normandie et la Bretagne, qui enregistrent respectivement 2,7 % et 1,8 % d’augmentation. À l’inverse, des baisses sont constatées en Pays de la Loire (-0,9 %) et Poitou-Charentes (-2,3 %). Important Si l’on s’intéresse aux principales villes, la tendance générale est à la hausse. Caen remporte la palme du taux le plus élevé, à +6,9 %. Le reste du top 4 est composé de Nantes (+5,4 %), Vannes (+3,7) % et Rennes (+1,5 %). Saint-Lô fait exception avec un prix médian en repli de 0,9 % pour les maisons. Heureusement, compensant ce mouvement, les taux d’emprunt se maintiennent à des seuils historiques. Les financements à moins de 1 % tendent même à devenir la norme, toutes durées confondues, favorisant aussi bien l’acquéreur d’un logement que celui qui souhaite renégocier prêt immobilier en cours.