La hausse des prix n’a eu que peu d’incidences sur le marché de l’immobilier de luxe dans la Capitale française. Le nombre de transactions est même en train d’atteindre des records. Les acheteurs, français et étrangers, se ruent sur les appartements haut de gamme parisiens, jugés très abordables comparés à ceux proposés dans les autres grandes métropoles du monde. Le mètre carré frise les 20 000 euros, un prix modique comparé à ceux pratiqués à Hong Kong Les prix affichés dans les quartiers les plus huppés de Paris peuvent paraître exorbitants. Pourtant, la Capitale française n'arrive qu'en septième position des villes les plus chères au monde, devant San Francisco. Avec un prix moyen du mètre carré compris entre 12 000 euros et 20 000 euros, l’immobilier de luxe à Paris fait pâle figure face à Hong Kong, la reine incontestée du classement. Dans la mégalopole chinoise, le prix du mètre carré peut grimper aisément à 33 000 euros ou plus. Pour aller un peu plus loin dans la comparaison, Paris est encore plus abordable que Londres. Dans la Capitale britannique, le mètre carré se monnaie à environ 24 000 euros. Transactions en hausse de +3,5 % Grâce notamment aux expatriés français qui souhaitent retourner au pays (en particulier les Français de Londres qui craignent les retombées du Brexit), le volume des transactions immobilières « haut de gamme » est en train d’atteindre des sommets. Dans la majorité des cas, ces « expats » jouissent d’une situation financière confortable qui leur donne la possibilité de se positionner sur les biens immobiliers les plus luxueux, dans les quartiers les plus prisés, plus particulièrement dans les IIIe et XVIe arrondissements de Paris. Par ailleurs, leurs revenus élevés leur permettent d’obtenir un crédit immobilier à des conditions très avantageuses. Ce type de profil plait en effet énormément aux banques parce qu’il assure un certain degré de sécurité. Le marché des appartements de luxe a ainsi favorisé la progression du volume de transactions immobilières dans la Capitale (+3,5 % entre juin 2017 et 2018). La tendance haussière est d’ailleurs observée pour la 4e année consécutive.