Alors qu’auparavant, c’était le cadre qui prévalait. Aujourd’hui, les acheteurs privilégient l’aspect pratique au moment de choisir leur logement. La distance qui sépare le domicile du lieu de travail est désormais un critère essentiel pour passer à l’achat. Si le trajet est trop long, la facilité d’accès est prise en compte. Plus que le confort, la préoccupation première est la mobilité. Être mobile, tout en faisant un geste en faveur de l’environnement Une étude récente a révélé que Plus de la moitié des Français interrogés, 62,4 % pour être précis, ne veulent pas habiter à plus d’une demi-heure de trajet (que ce soit en voiture, en métro ou en bus) de leur lieu de travail. La raison est avant tout d’ordre financier, puisqu’un trajet long implique forcément des dépenses élevées (en carburant ou frais de transport). Mais au-delà des coûts, leur motivation est aussi d’ordre écologique. La sensibilisation contre le réchauffement climatique fait désormais écho auprès de la population. Au quotidien, bon nombre des personnes interrogées estiment également qu’ Au moins, l’un des membres d’un couple doit travailler à seulement quelques minutes du domicile. Même si c’est rarement réalisable, les sondés s’attendent à trouver une résidence située à 5 minutes de leur lieu de travail. À Paris, il faut s’attendre à passer plus de temps sur la route Dans une métropole telle que Paris, les activités professionnelles se concentrent majoritairement en centre-ville. Mais une habitation dans ce secteur se révèle rare et chère. Seuls les travailleurs déjà bien installés (les cadres supérieurs) ont la possibilité de contracter un emprunt immobilier assez conséquent pour s’offrir un logement dans Paris intra-muros. Ces personnes ont la chance de pouvoir rejoindre leur bureau en à peine 19 minutes. Mais le critère du trajet ne prévaut pas qu’en région parisienne. C’est désormais un critère qui entre en ligne de compte, peu importe la ville. Important Pour être à proximité de leur lieu de travail et pour que leurs enfants ne soient pas trop éloignés des écoles, les Français sont prêts à renoncer à d’autres conforts, tels que le jardin ou le garage, chose impensable il y a encore dix ans.