Le marché de l’immobilier en France est en excellente forme selon les professionnels du secteur. Que ce soit pour le neuf ou l’ancien, la progression des transactions reste constante. La situation est la même pour les crédits immobiliers, pour lesquels l’Hexagone affiche actuellement les taux d’intérêt les moins élevés d’Europe. Des taux d’intérêt toujours aussi bas D’après l'Observatoire du crédit logement/CSA, « le plafond actuel des taux d’intérêt des crédits immobiliers est actuellement de 1,60 % (assurance non comprise) ». « La hausse générale observée depuis le début de l’année est de l’ordre de 0,2 % »,une augmentation sensible qui ne freine point celle du nombre de transactions. Observatoire du crédit logement/CSA. Les taux pratiqués ces derniers mois en France sont historiquement les plus bas d’Europe et soutiennent la croissance du marché de l’immobilier dans le pays. ImportantPar ailleurs, la capacité d’emprunt des Français est favorisée par ces taux particulièrement bas. En effet, comparé à la situation d’il y a huit ans, les ménages peuvent désormais se permettre d’augmenter d’environ un tiers le montant de leur crédit. La baisse des taux encourage de fait le recours aux prêts pour investir dans l’immobilier, dans le neuf comme dans l’ancien. Il a été enregistré une progression de 13 % du nombre de permis de construire tandis que le marché de l’immobilier ancien affiche une hausse de 20 % en deux ans. Une opportunité pour les primo-accédants et les investisseurs locatifs Les investisseurs locatifs et les primo-accédants sont les premiers à pouvoir tirer parti de ces taux d’emprunt particulièrement bas. Leur nombre a d’ailleurs également augmenté au cours de ces deux dernières années. ImportantEn ce qui concerne les primo-accédants, le montant des mensualités est effet plus facile à gérer avec ces taux. Le montant peut par ailleurs encore être réduit par le recours au PTZ (Prêt à taux zéro) qui offre la possibilité d’augmenter la capacité d’emprunt d’environ 15 %. Pour rappel, le PTZ permet de financer le projet d’achat de résidence principale à hauteur de 40 %. Les investisseurs locatifs en France sont pour la plupart des particuliers. Leur part dans le marché de l’immobilier neuf a augmenté de 4,6 % entre 2014 et 2016, et la tendance actuelle est une hausse constante, au moins jusqu’à ce que les taux redeviennent trop élevés.