Les taux appliqués aux crédits immobiliers qui ont augmenté de manière plus ou moins constante au cours du premier semestre 2017 sont redescendus après la rentrée. Comme s’il suivait le mouvement des taux, le dynamisme du marché des crédits immobiliers constaté pendant les 6 premiers mois de cette année est également en baisse. Nouvelles baisses des taux immobiliers Les taux d’intérêt des crédits immobiliers qui étaient en hausse pendant les 6 premiers mois ont redescendu la barre des 2 % hors assurance ces dernières semaines. Selon le leader français du courtage immobilier le taux moyen hors assurance se négocie à 1,53 % sur 15 ans, 1,74 % sur 20 ans et 1,95 % sur 25 ans. Leader français du courtage immobilier. Selon un autre expert du courtage de prêts immobilier, il est actuellement possible de trouver des contrats hors assurance à 1,45 % sur 15 ans, 1,65 % sur 20 ans, et 1,85 % sur 25 ans, Expert du courtage de prêts immobilier. alors que trouver un crédit à moins de 2 % était encore impensable l’année dernière, à la même période. La baisse des taux semble avoir également entraîné la baisse des demandes ImportantUne baisse des taux comprise entre 0,05 % et 0,20 % a été constatée auprès d’une dizaine de banques régionales et nationales. Or, contrairement à toute attente, les demandes de crédit, y compris les renégociations de prêts sont également en baisse. Face au recul du nombre de demande (-2,5 % sur un an) et de transactions, elles ont dû prendre des mesures adaptées pour rebooster le marché du crédit. En plus de la baisse des taux, d’autres efforts au niveau commercial ont également été mis en œuvre pour attirer la clientèle. Les investisseurs restent prudents Bien que cette baisse des taux de crédit puisse encourager les investissements et l’accession à la propriété, les particuliers ne se pressent pas. ImportantLa décision du gouvernement concernant le PTZ (prêt à taux zéro), concernant l’APL qui facilitait l’accès à la propriété et concernant le nouveau dispositif du PEL sont autant de raisons qui justifient cet attentisme. Il est en effet évident les futurs acquéreurs n’auront plus autant d’aides qu’auparavant pour investir dans l’immobilier.