L’activité sur le marché immobilier est très soutenue depuis le début de l’année. En parallèle, les prix ont connu une croissance rapide à travers la France. La tendance devrait se maintenir, avec pour conséquence un manque de capacité de financement des futurs propriétaires. Accélération de la hausse des prix de l’immobilier ImportantAu cours des 12 mois écoulés, les prix des biens immobiliers ont augmenté de 3,5 % sur l’ensemble du territoire métropolitain. Avec l’accélération de ces derniers mois, des données récentes montrent que la moyenne actuelle du marché n’est plus que de 3,2 % inférieure à son pic historique. Dans certaines villes, le maximum a déjà été dépassé. C’est le cas à Paris, où une progression de 6,6 % sur un an a eu pour conséquence la pulvérisation du record de 2012 dès le début de 2017. À Lyon aussi, les prix ont atteint des sommets. Explosion du nombre de transactions En dépit de la flambée des prix, le volume des transactions est au plus haut depuis plusieurs mois. En mai dernier, plus de 900 000 mutations ont officiellement été comptabilisées, signant un record historique. Il faut néanmoins noter que depuis le début du millénaire, le parc de logements dans l’Hexagone en compte 21 % de plus, s’établissant 35,5 millions d’unités. Or, sur la période, la croissance des ventes n’a été que de 14 %. ImportantAussi, pour atteindre le taux de rotation maximum de 2,7 % atteint au début des années 2000, 957 000 transactions doivent être conclues. En se basant sur le rythme actuel, il suffira d’une année pour parvenir à ce niveau. Pas de frein à la poursuite du mouvement Pour l’heure, la dynamique de l’immobilier devrait se poursuivre, ses principaux moteurs restant inchangés. La pierre reste un des placements préférés des Français, le nombre de candidats à la propriété reste très élevé et les taux d’intérêt des crédits sont toujours extrêmement bas. Concernant ces derniers, malgré une remontée initiée en décembre 2016, elle devrait rester contenue. Le niveau d’épargne à travers le monde est important et l’inflation est faible. Important Les OAT à 10 ans, utilisés comme référence pour la détermination des taux immobiliers, ne devraient pas s’éloigner de la barre de 1 %. La hausse des prix va cependant ralentir par rapport à la moyenne annuelle de 12 % observée dans les années 2000. En revanche, la capacité des ménages à payer plus se heurte à un plafond.