Les conditions de crédit sur le marché immobilier restent favorables aux consommateurs. Entre novembre et décembre, la tendance générale a été une stabilisation des taux, mais certains établissements bancaires ont octroyé des décotes supplémentaires à une sélection de profils. Tendance à la stabilisation pour les taux de crédit La plupart des prêteurs opteront pour une stabilisation des taux immobiliers. Les moyennes sur 20 ans et 25 ans s’établissent ainsi respectivement à 1,67 % et 1,90 %. Un ajustement de -0,03 % est en revanche observé pour les prêts souscrits pour 15 ans. Depuis la mi-novembre, une dizaine d’enseignes régionales et nationales ont par ailleurs appliqué des décotes supplémentaires de l’ordre de 0,05 % à 0,10 % en fonction des durées à leurs grilles tarifaires standards. La plupart maintiennent leurs barèmes, mais s’autorisent des réductions de taux au cas par cas. Cette stratégie s’explique par le souhait des banques de préparer la production du premier trimestre de l’année prochaine dans un contexte de décélération de la demande. Les deux principales causes de cette décrue sont la flambée des prix de l’immobilier dans les grandes villes et l’insuffisance de l’offre. Conditions toujours favorables en 2018 En ce qui concerne les taux de crédit, ils sont toujours aussi attractifs après une diminution constante entre 2011 et novembre 2016, moment où ils ont atteint des seuils historiques. Puis, à partir de décembre jusqu’en juillet dernier, ils sont repartis à la hausse, mais à un rythme modéré. La courbe s’est à nouveau inversée d’août à octobre, avant de se stabiliser en novembre et décembre, malgré quelques fluctuations régionales. Important En 2018, les candidats à l’emprunt devraient encore bénéficier d’excellentes conditions. Les banques, s’attendant à une dégradation du contexte, anticipent en effet des performances nettement inférieures, tant en termes de volume de transactions que de production de crédits par rapport aux chiffres records de 2017. Or, les objectifs des banques pour 2018 sont élevés, ce qui les encouragera probablement à garder des taux compétitifs, au moins au cours du premier trimestre. L’augmentation devrait donc rester contenue, à environ 0,20 %. Quant aux prix, ils progresseront de 1 % sur l’ensemble du territoire.