Des records de vente qui ont pratiquement explosé et des prix constamment en hausse, 2017 fait sans nul doute partie des plus belles années du secteur immobilier dans la région Île-de-France. Un léger recul est cependant à prévoir pour début 2018, malgré des éléments qui restent très favorables aux investissements immobiliers. Une hausse soutenue des ventes C’est dans un contexte particulièrement encourageant pour les investisseurs immobiliers et les particuliers, notamment l’accès au crédit immobilier facilité par les taux particulièrement bas des trois dernières années, que les chiffres de vente du marché immobilier en Île-de-France ont battu plusieurs records. Comparé à 2016, le nombre de ventes du premier trimestre 2017 a progressé de 34%, celui du second trimestre de 20% et celui du troisième trimestre de 12%. Sur l’ensemble de la décennie, la croissance des ventes moyennes a été de 30%. Les ventes concernent aussi bien le neuf que l’ancien, toutes catégories confondues. Une croissance des prix disparates Important Parallèlement aux ventes qui ont considérablement augmenté, les prix des biens en vente ont également augmenté. Ils se sont pratiquement envolés dans certaines zones de la région. La hausse des demandes nettement supérieure à l’offre a contribué à l’envol des prix notamment dans les localités proches de la capitale. D’une manière générale, plus l’on se rapproche de Paris, plus les prix sont élevés et les appartements sont plus recherchés que les maisons. Dans le centre de l’agglomération, les prix des premiers a augmenté de 7,8% au cours du troisième trimestre 2017 tandis qu’en petite couronne la hausse a été de 5,3% sur une année. En ce qui concerne les maisons, celle-ci a été de 2,4% en grande couronne et de 3,5% en petite couronne. Une année 2018 encore sous de bons auspices Une demande encore élevée, des taux immobiliers qui restent encore très abordables, la loi Pinel et le PTZ en sursis dans les zones tendues… bien que les prix de l’immobilier en Île-de-France ne semblent pas vouloir redescendre de sitôt, les conditions sont encore favorables aux investissements, au moins pour les premiers mois de l’année 2018.