Las d’être enfermés dans une résidence exigüe et sans espace extérieur, nombreux sont les citadins qui ont exprimé le souhait de déménager dans une localité moins contraignante, si possible en zone rurale, à la sortie du premier confinement. Mais pour la majorité, cette aspiration n’a jamais pu se concrétiser. Les porteurs de projet lyonnais en savent quelque chose. Immobilier à Lyon : presque comme si de rien n’était Après le premier confinement, même s’il n’a pas vraiment été question d’un retour à la normale, le marché de l’immobilier à Lyon a repris sa marche en avant et pas forcément dans les secteurs que les analystes attendaient. Comme le marché n’a pas été vraiment bouleversé et que, finalement, le projet des citadins de s’excentrer n’a pas pu se concrétiser, les prix dans le centre-ville lyonnais ont poursuivi une tendance haussière. ImportantCette inflation n’a cependant pas empêché les acheteurs de se positionner sur un bien. Ils sont persuadés que la pierre reste la valeur refuge par excellence en temps de crise et qu’investir en locatif dans une ville aussi demandée peut se révéler judicieux. Selon les chiffres évoqués par le président de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), Nicolas Bouscasse, Lyon accueille annuellement 15 000 nouveaux résidents, ce qui représente des cibles de choix pour la signature d’un bail. Des chiffres significatifs Cette confiance dans la pierre se reflète dans les chiffres de septembre, mois pendant lequel le nombre d’actes de vente signés a atteint 26 000 unités. Pour avoir un ordre d’idée de la bonne santé du marché, il faut savoir que ce chiffre est supérieur à ceux enregistrés en 2014, 2015 et 2016 à la même période. Pourtant, le prix de l’immobilier à Lyon a connu une hausse notable de +5,4 % en rythme annuel. ImportantAvec, en moyenne, 4 300 euros le mètre carré pour un logement ancien, le chef-lieu de la région Rhône-Alpes n’est devancé que par Paris et Bordeaux dans le classement des villes les plus chères de l’Hexagone. L’immobilier fait de la résistance Finalement, le bilan de cette année 2020 ne sera pas aussi catastrophique que prévu. De l’avis des spécialistes, le nombre de biens vendus devrait, cette fois encore, atteindre le million. Par contre, aucun observateur ne se risque à prédire l’évolution du marché l’année prochaine. Tout le monde scrutera d’un air attentif comment évoluera la pandémie. Pour l’instant, le marché montre une grande résilience, mais si le confinement perdure ou se répète, dans ce cas, il sera temps de vraiment s’inquiéter.