Dans le Rhône, la croissance du marché immobilier en 2018 marque le pas par rapport à 2017. Toutefois, le marché demeure dynamique, avec une augmentation des prix qui dépasse la moyenne ainsi que des biens qui se font de plus en plus rares. 2019 s’annonce relativement tendue, surtout dans l’agglomération lyonnaise. Une hausse des prix plus élevée que la moyenne nationale Important Les transactions immobilières dans le Rhône accusent un léger repli, avec une croissance de 3 % en 2018, contre 10 % l’année précédente. Malgré ces chiffres, le Rhône reste une zone qui attire de nombreux ménages, notamment la métropole de Lyon. En dix ans, environ 62 000 familles sont venues emménager dans l’agglomération. Le prix des appartements a progressé de plus de +5 % sur un an (à 3 223 € le mètre carré), contre une moyenne nationale de +2,7 %. Le prix des maisons individuelles a augmenté d’environ +2 %. Cette dynamique s’explique essentiellement par la raréfaction de l’offre. Alexandre Schmidt, président de la FNAIM Rhône, confie : « Les biens en vente sont en baisse depuis six mois ». Selon lui, les logements neufs se font de plus en plus rares et « Les stocks de biens en vente sont en train de s’épuiser ». De son côté, la demande est encore portée par les taux bas. Le Rhône porte les ventes sur la région Le département du Rhône représente 20 % des parts de marché de la région. La majorité des ventes est concentrée dans la métropole de Lyon, alors qu’à une vingtaine de kilomètres de la ville, le marché immobilier est moins actif. Les deux autres départements les plus dynamiques sont l’Isère et la Haute-Savoie qui détiennent respectivement 15 % et 12 % du marché. Avec l’offre qui diminue, il ne sera pas vraiment facile de trouver un bien à acheter ou louer dans le département cette année. Le marché immobilier reste tendu en dépit de l’inflexion constatée au niveau de la croissance des transactions. La baisse en question n’est pas attribuée à l’état du marché, mais plutôt au fait que « les Français témoignent d’une baisse de morale générale, et d’une confiance moindre en l’avenir » selon le président de la FNAIM Rhône.