En ce début d’année 2018, les taux d’intérêt des emprunts immobiliers sont toujours très attractifs et ont même subi une légère baisse. L’Observatoire Crédit Logement/CSA a publié une étude qui montre que ceux-ci se sont établis en moyenne à 1,47 % au mois de février. La demande ayant diminué, les établissements financiers se livrent une concurrence féroce pour continuer à attirer de nouveaux emprunteurs. Légère baisse des taux L’étude de l’Observatoire Crédit Logement/CSA montre que les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont continué de diminuer en janvier et février 2018. Dans le neuf, ils se sont établis à 1,48 % au mois de février et se sont stabilisés autour de 1,49 % dans l'ancien. Important Cette baisse, qui n’a concerné que les prêts sur 20 et 25 ans, n’a cependant pas suffi à maintenir la demande. Une demande en repli L’étude révèle également que depuis le mois de mars 2017, le nombre de crédits accordés par les banques a reculé de manière continue, enregistrant une diminution de -13,4 % entre décembre 2017 et février 2018 par rapport à la même période de l’année précédente. Les récentes évolutions législatives n’ont donc pas permis de maintenir le niveau de production de prêts. Important La hausse continue des prix est la cause principale de cet essoufflement du secteur. L’apport personnel en hausse On peut en outre observer une hausse de l’apport personnel qui a progressé de +2,5 % en ce début d’année. Important Cette évolution est due au fait que les prix de l’immobilier, dans le neuf ou dans l’ancien, ont augmenté de manière significative avec pour conséquence l’impossibilité pour les ménages ou les individus les plus modestes, disposant donc d’un faible apport personnel, d’accéder à la propriété. Les durées de crédits Après avoir progressé depuis 2014, la durée moyenne des prêts accordés par les banques s’est stabilisée autour de 218 mois. On peut cependant observer que la part des crédits sur plus de 20 ans est importante puisqu’elle représente 60,4 % de la production, ce qui bénéficie aux ménages les plus modestes qui ont un projet d’accession à la propriété, malgré une diminution des aides apportées par l’état.