En contradiction à la tendance de la période estivale, les taux immobiliers ont été relativement stables depuis juin 2017. Mis à part une centième d’augmentation ou de réduction, les conditions des prêts immobiliers sont favorables pour l’acquisition d’un logement. Un rythme qui sera maintenu jusqu’à la fin de l’année selon plusieurs spécialistes en comparaison bancaire. Encore une opportunité pour ceux qui projettent d’investir dans l’immobilier, les taux d’emprunt n’ont pas haussé alors que cette période connait toujours des remontées les années précédentes. À noter toutefois que ces derniers varient d’une région à une autre. Selon les grilles tarifaires sorties ce mois d’août, le taux minimum sur 20 ans est proposé dans les banques normandes tandis que celles de Corse et d’Auvergne-Rhône-Alpes appliquent les plus élevés. Plusieurs professionnels dans le domaine du courtage prévoient un maintien des taux pour certains établissements prêteurs et une majoration pour d’autres, cela dépendra de leurs objectifs pour cette dernière ligne droite avant la fin de l’année. Les taux les plus bas se trouvent dans la région normande L’équilibre au niveau des taux immobiliers se confirme ce mois-ci avec trois augmentations tarifaires seulement, alors que les périodes de vacances connaissent habituellement une explosion au niveau des taux d’emprunt. Ces derniers diffèrent selon les régions. Le taux de référence étant celui du remboursement sur 20 ans, des comparateurs de services et d’offres bancaires ont constaté que les banques du Sud, notamment celles de Corse et d’Auvergne-Rhône-Alpes appliquent les grilles les plus élevées. Sur 20 ans, le tarif le plus bas est chiffré à 1,42%. Les régions Est, Sud-Ouest et Méditerranée suivent la même tendance. La région francilienne est un peu plus favorable pour les emprunteurs, avec un taux minimum de 1,40%. Elle est néanmoins devancée par le Nord avec des intérêts calculés à 1,36%. En bas de l’échelle se trouve les régions dans l’Ouest du pays, telles que le Pays de la Loire, la Normandie et la Bretagne où les courtiers ont remarqué les taux de crédit immobilier les plus favorables du marché (1,31% sur 20 ans). Plus précisément, les résidents de la région normande sont les plus chanceux car les organismes prêteurs qui y sont installés proposent une grille plus rentable par rapport à celle des autres départements : 1,51% pour un délai étalé sur 25 ans, 1,31% sur 20 ans, 1,15% sur 15 ans et 0,94% sur 10 ans. Des bouleversements pour les mois à venir ? Depuis l’année dernière, des conditions favorables, telles qu’un taux prêt immobilier historiquement bas et l’existence des dispositifs Pinel et PTZ ont servi de levier au développement du secteur immobilier. Les transactions, les crédits à l’habitat et les constructions de bâtiments sont à leur apogée. Toutefois, les nouveaux acquéreurs sont actuellement sur le qui-vive en attendant les éventuels changements qui vont survenir à la prochaine rentrée. En effet, les établissements bancaires n’ont plus que quatre mois à compter de septembre pour boucler leur année. La majoration ou la régression des taux dépendra des objectifs commerciaux fixés par les banques. Celles qui sont en avance seront en mesure d’imposer des tarifs plus rémunérateurs tandis que les retardataires seront obligés d’appliquer des prix plus attrayants. Une spécialiste en courtage préconise qu’ : Il faudra donc dans cette période charnière, bien choisir les banques à mettre en concurrence et surtout valoriser son dossier au maximum en proposant des contreparties pour obtenir un rabais sur son taux. Parallèlement, le dispositif Pinel et le PTZ vont prendre fin en décembre 2017. Ce qui tracasse les différents acteurs dans ce secteur étant donné que les primo-accédants en seront démotivés et la diminution des demandes de logement aura des répercussions sur les constructions, sur les emplois et sûrement sur les recettes fiscales. Le directeur général adjoint d’une société de courtage renommée déclare qu’ : Il ne faudrait pas que le gouvernement, en cherchant à faire des économies, ne casse la dynamique si fragile du marché de l’immobilier.