La hausse des prix immobiliers parisiens s’étend au reste de la région. Même dans le Val-d’Oise, un des départements parmi les plus abordables en grande couronne, la hausse de la demande tire le coût des biens vers le haut. Dans certaines communes, les acheteurs doivent payer jusqu’à deux ou trois fois le prix moyen au mètre carré, qui s’élève à 2 700 euros. Hausse marquée des prix de l’ancien Par rapport aux autres départements franciliens, le Val-d’Oise, la Seine-et-Marne et l’Essonne sont moins chers. Dans le 95, les prix ont enregistré une progression annuelle de 1 %, mais celle-ci s’est accélérée au dernier trimestre 2019, à +2,2 %. Selon les données des notaires du Grand Paris, Le mètre carré d’un bien ancien tourne aujourd’hui atour de 2 700 euros. Toutefois certaines villes ont connu des hausses plus marquées, pour ne citer qu’Argenteuil, Deuil-la-Barre, Enghien-les-Bains au sud, Garges-lès-Gonesse à l’est ou Pontoise à l’ouest. À Taverny, un bond de 16,6 % a été observé sur un an à cause d’une offre faible dans l’ancien face à une forte demande. D’après les agents et courtiers immobiliers, Les délais de vente, aussi bien d’un appartement que pour une maison, sont réduits à une dizaine de jours. Fortes disparités entre les secteurs Néanmoins, les prix peuvent varier du simple au double, voire au triple, en fonction des secteurs. En effet, dans le département, il existe une opposition entre la forte urbanisation des zones sud et est, et les paysages ruraux de l’ouest. La ville thermale d’Enghien-les-Bains arrive en tête du classement des communes les plus chères. Le prix médian a crû de 15,7 % par rapport à 2018 et de 11,5 % au total au cours des 5 dernières années. Il faut ainsi débourser 4 960 euros par mètre carré, et un appartement de trois pièces se vend entre 250 000 et 350 000 euros. Cormeilles-en-Parisis, également très plébiscitée des acheteurs, suit avec 3 660 euros par mètre carré. Argenteuil enregistre également un afflux de nouveaux arrivants des Hauts-de-Seine. Pour les petits budgets, Sarcelles et Villiers-le-Bel représentent un bon compromis avec un prix moyen avoisinant 1 800 euros malgré une légère remontée depuis un an. Proches de la capitale et bien desservies, elles séduisent les habitants de Seine-Saint-Denis en quête d’un pavillon pas cher. Seulement, ce regain d’intérêt pèse sur les prix, et le mètre carré pour certaines maisons se négocie désormais à 2 643 euros.