Le site d’annonces immobilières Bien’ici a interrogé plus de 8000 couples pour connaître leur sentiment sur la question. Acte plus engageant que le mariage pour certains, le fait d’acheter un bien immobilier en couple peut être une source de nombreux désaccords : sur le lieu, le type de bien, l’environnement… Mais un sondage réalisé pour la Saint-Valentin par le portail d’annonces immobilières Bien’ici révèle que les couples sont prêts à faire des compromis pour se loger avec leur moitié. L'amour donne des ailes Des compromis sur la localisation. L’amour donne des ailes aux hommes si l’on en croît l’étude du portail d’annonces qui indique que 89% d’entre-eux sont prêts à déménager par amour, contre 53% des femmes. Plus globalement, 7 Français sur 10 sont prêts à quitter leur région pour suivre leur moitié. Et c’est majoritairement pour poser leurs valises en PACA (24%), en Bretagne (22%) ou Auvergne-Rhône-Alpes (18%). Un patrimoine commun et une décision plutôt féminine. Pour 52% des personnes interrogées le logement est un signe de réussite patrimoniale. Celle-ci aurait d’ailleurs plus d’importance aux yeux des femmes sondées (55%) qu’à ceux des hommes (48%). Et dans le cadre d’une recherche immobilière en couple, c’est souvent Madame qui a le dernier mot puisque 52% des femmes estiment avoir le mot de la fin contre 47% des hommes. Dans notre étude sur la gestion de finances du couple réalisée avec OpinionWay à l’occasion de la Journée de la femme l’année dernière, nous constations que 50% des femmes déclaraient décider seules pour l’immobilier contre 38,9% qui confiaient le faire à deux. Monsieur étant seul décisionnaire pour seulement 11,1% des sondées. Des prix en hausse et des taux bas Le prix avant tout le reste. Alors que les prix sont au plus haut dans certaines grandes villes, le montant de l’opération arrive en tête des éléments déterminants pour la réalisation du projet immobilier. ImportantPour 40% des couples, il s’agit du facteur le plus important. Arrivent ensuite les notions de localisation telles que la proximité avec le lieu de travail (25%), avec les proches (15%) et les écoles (13%). Pour résumer, ils recherchent un compromis géographique au bon prix. Et les taux immobiliers dans tout ça ? En février, ils sont stables avec des efforts importants de la part des banques pour soutenir la demande de ménages avec un allongement de la durée d’emprunt pour les profils les plus jeunes et/ou plus modestes. Début février, les taux moyens affichent : 1,38% sur 15 ans, 1,59% sur 20 ans et 1,80% sur 25 ans. Et en termes de revenus, pour emprunter 215 000 euros sur 20 ans, il est nécessaire de gagner 3000 euros par mois. En outre, le revenu moyen du foyer a baissé l’année dernière selon notre étude du portrait de l’emprunteur : passant de 5 500 euros en 2016 à 4 376 euros en 2018. C’est la preuve que les politiques bancaires se sont réellement assouplies l’année dernière, et que cela, associé à des taux bas records, a permis de financer des gens moins "aisés" Maël Bernier, notre directrice de la communication.