Les candidats à l’accession à la propriété potentiellement éligibles au Prêt à Taux Zéro sont rassurés : le dispositif est reconduit pour 2019. Avec des taux d’intérêt toujours faibles, et la possibilité de recourir à une assurance emprunteur en délégation pour payer moins cher, les conditions sont réunies pour concrétiser leur projet d’achat immobilier. Maintien du PTZ aux conditions et barèmes de 2018 Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics apportent un soutien financier aux Français qui achètent pour la première fois leur résidence principale, ou qui n’ont pas été propriétaires de leur domicile pendant les deux années précédant leur demande. Cette aide se présente sous la forme d’un prêt gratuit pour les particuliers, les intérêts étant pris en charge par l’État. Important Le Prêt à Taux Zéro ou PTZ permet de compléter le financement nécessaire à l’acquisition d’un bien neuf ou ancien, et autorise le différé de remboursement. Après des rumeurs de suppression en 2018, qui ont conduit les établissements prêteurs à mettre en attente les demandes reçues en fin d’année, le maintien du prêt pour 2019 a finalement été confirmé. Les conditions et barèmes de 2018 continueront de s’appliquer. Rappel des conditions d’éligibilité au PTZ En fonction de la zone dans laquelle se situe le bien ciblé, la quotité de prêt varie du simple au double. Il s’agit du pourcentage maximal du coût de l’opération que le PTZ peut couvrir. Important Ainsi, en cas d’achat d’un logement neuf localisé dans les zones à forte tension immobilière, la part du prêt à taux zéro ne peut excéder 40 %, contre 20 % dans les zones les moins tendues. Dans l’ancien, seules les zones B2 (zones périurbaines) et C (zones rurales) sont encore concernées, les zones urbaines A bis, A et B1 ayant été exclues en 2018. L’obligation de réaliser des travaux de réhabilitation d’un montant au moins égal à 25 % du coût total de l’opération demeure. Cette année, le gouvernement attend un peu plus de 88 000 dossiers, parmi lesquels 21 000 porteront sur un bien ancien requérant des travaux. Ces prévisions illustrent un recul marqué par rapport aux 123 000 et 93 000 prêts respectivement distribués en 2017 et 2018. Important L’avenir du dispositif est encore incertain, entre reconduction, remaniement ou suppression, sachant qu’en 2019, par exemple, il va coûter environ 1,3 milliard d’euros à l’État. Il reste que dans l’éventualité d’une remontée des taux, et avec des prix en forte hausse, cette aide est indispensable à des milliers de ménages modestes désireux de devenir propriétaires.