En marge de la présentation du bilan annuel de la FNAIM, Jean Marc Torrollion, le président de la fédération, a profité de l’occasion pour faire un point sur les perspectives du marché immobilier pour l’année en cours. Il a évoqué les points positifs qui pourraient dynamiser le secteur, et listé les facteurs susceptibles de freiner les ventes. Les facteurs qui vont soutenir le dynamisme du marché Ainsi, d’après Jean Marc Torrollion « La FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier) anticipe une légère baisse des prix (environ -2 %), notamment dans les zones moins tendues. En revanche, la tendance haussière va se poursuivre dans les grandes villes aux forts potentiels économiques ». Jean Marc Torrollion Si la progression a été de +4,2 % pour 2017 et +2,7 % pour 2018, cette année, celle-ci sera modérée. Important Autre point, les taux des crédits immobiliers ne devraient pas encore remonter, du moins pour le premier semestre 2019. D’ailleurs, la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne n’est prévue s’appliquer qu’à partir du deuxième semestre. Le président de la FNAIM a également souligné que « Le dispositif de défiscalisation Denormandie en vigueur depuis le 1er janvier contribuera à stimuler les investissements et ramener la population dans les centres-villes localisés ». Jean Marc Torrollion Enfin, l’instauration du bail mobilité pourrait être « un plus » pour le marché immobilier, car ce type de contrat multipliera les possibilités de location pour les investisseurs. Quid des événements négatifs susceptibles de freiner les ventes ? Important Le rythme soutenu de la hausse des prix a eu un impact sur le pouvoir d’achat des ménages. À Paris et dans d’autres grandes villes comme Bordeaux, la surface achetable a nettement diminué (17 m² pour Paris et 35 m² pour Bordeaux avec un budget de 160 000 euros sur 20 ans). À cela s’ajoute la détérioration du climat économique, un autre facteur qui risquerait de dissuader les acquéreurs potentiels. « Le retour de l’encadrement des loyers et la hausse continue de la taxe foncière constituent également des éléments pouvant limiter le dynamisme du marché cette année » Jean Marc Torrollion A également indiqué la Fédération nationale de l’immobilier.