En novembre 2018, les taux immobiliers se sont de nouveau retrouvés à leur plus bas niveau historique. De nombreux ménages en ont profité pour procéder à l’achat d’un logement. Compte tenu du volume conséquent de transactions réalisées, les encours des crédits immobiliers ont dépassé un seuil symbolique au dernier trimestre. Pour les premiers mois de cette année, le marché devrait rester dynamique avec les conditions d’emprunt toujours intéressantes. Fin 2018 : des taux records favorisent les emprunts Les taux de crédit immobilier ont diminué de moitié en quatre ans. Avec une moyenne de 1,50 % en novembre 2018, ils ont atteint un record, auparavant franchi une seule fois vers fin 2017. Ce niveau historique était d’ailleurs en dessous de l’inflation, qui s’élevait à + 1,9% à la même période. Important Début 2019, la situation reste favorable aux acheteurs, la remontée effective n’étant prévue que pour l’été seulement. Les ménages modestes qui désirent acquérir leur logement ont encore de grandes chances de pouvoir réaliser leur projet immobilier d’ici-là. Ceux à la recherche d’un bien locatif sont également favorisés, et bénéficient aujourd’hui d’aides à l’investissement plus souple. La hausse des taux restera imperceptible pour les bons profils Important L’augmentation des taux annoncée pour cette année devrait rester modeste, de l’ordre de 0,2 % ou 0,3 %. Les meilleurs dossiers, notamment ceux qui présentent à la fois une situation professionnelle stable en CDI et un apport conséquent, peuvent même continuer à obtenir des taux très avantageux. Par ailleurs, les banques poursuivent des objectifs commerciaux qui les obligent à d’importantes décotes afin d’attirer de nouveaux clients. Ce facteur contribuera également à amortir la hausse des taux prévue en 2019. Les encours ont passé le cap des 1 000 milliards d’euros Ces taux au plancher ont été favorisés par la politique accommodante de la Banque centrale européenne (BCE), qui a maintenu le taux directeur à un niveau très bas. Le nombre croissant de crédits signés a naturellement entrainé une hausse du volume prêté : en novembre dernier, les encours ont dépassé les 1 000 milliards d’euros, s’établissant plus précisément à 1 003 milliards. Ils sont donc à leur plus haut niveau depuis 2000, année où ils ont commencé à augmenter de manière continue.