Malgré l’envolée des prix de l’immobilier parisien, l’intérêt des étrangers non-résidents ne faiblit pas. Il faut dire que cette clientèle dispose de moyens financiers considérables. C’est notamment le cas des Britanniques, qui ont déboursé plus de 600 000 euros pour s’offrir un logement ancien dans la Ville Lumière. Les étrangers non-résidents, des acquéreurs peu nombreux, mais dépensiers Important D’après une note d’analyse des notaires du Grand Paris, 10 % des acquéreurs de maisons ou d’appartements en Île-de-France en 2018 sont étrangers, mais seulement 1 % résident hors des frontières françaises. Cette moyenne cache toutefois des disparités, car à Paris, le pourcentage d’étrangers non-résidents parmi les candidats à l’achat d’un logement atteint 2,5 % quand la part des étrangers résidents se situe autour de 5,5 %. Selon les agents immobiliers, ces personnes fortement attirées par la capitale sont originaires du Royaume-Uni, des États-Unis, de Chine ou de pays voisins (Italie, Allemagne). Et leur pouvoir d’achat dépasse largement celui des nationaux résidents. Important Ainsi, en 2018, ils ont alloué un budget médian de 463 000 euros pour devenir propriétaires à Paris, quand les résidents français y ont consacré un peu plus de 400 000 euros. Dans le reste de la région parisienne, l’écart est plus marqué puisque les deux catégories de clients ont dépensé 332 000 euros et 265 000 euros respectivement. Pour les Français dont le domicile principal se trouve sur le territoire, les conditions d’emprunt sont toujours très avantageuses. Une simulation de prêt immobilier gratuite en ligne permet de connaître le montant et le taux possibles en fonction de la situation personnelle, professionnelle et financière de l’emprunteur et de la durée du crédit. Palmarès des nationalités les plus actives à Paris et en Île-de-France Important Et malgré le Brexit, les Britanniques ont été les plus dépensiers, mettant jusqu’à 635 000 euros sur la table pour s’offrir la résidence parisienne de leurs rêves. Les Américains et les Italiens complètent le top 3 avec des enveloppes de 558 000 euros et 400 000 euros. Si le nom des trois premiers ne change pas en termes de nombre d’acheteurs sur le segment de l’ancien, le classement diffère. Les Américains sont en effet les plus dynamiques (12 % des transactions), suivis par les Italiens (11 %) et les Britanniques (7 %). Important Sur l’ensemble de l’Île-de-France, les Algériens prennent la tête du palmarès des acquéreurs les plus actifs (8 % des opérations immobilières), mais leur budget, à 230 000 euros, est le moins élevé parmi les cinq nationalités les plus représentées. La palme sur ce critère revient aux Américains (535 000 euros), qui devancent les Britanniques, moins actifs, mais plus aisés. Heureusement, le nombre d’acquéreurs non-résidents étant trop faible, ils n’ont pas le pouvoir d’impacter le marché, à l’exception de certaines niches. Par exemple dans le VIIe arrondissement (rue de Lille, Varenne ou Bac), particulièrement prisé des acheteurs venus de l’autre côté de l’Atlantique, le mètre carré s’est vendu à environ 15 000 euros en fin d’année dernière, soit le double du prix moyen.