Selon le rapport d’activités du réseau Century 21, l’un des plus importants réseaux d’agences immobilières en France, le marché de l’immobilier dans l’ancien s’est envolé l’année dernière. Pour son président, Laurent Vimont, l’année 2018 a été une année record même si la hausse des prix a été pratiquement inexorable. Il estime toutefois que les prix vont se stabiliser pour 2019, car les acheteurs ont pleinement profité du recours au crédit grâce à la faiblesse des taux du prêt immobilier. Les profils jeunes représentent près de 47 % des acquéreurs Le dynamisme du marché dans l’ancien a été favorisé par les conditions d’octroi de prêt avantageuses pratiquées par les organismes prêteurs. D’après les constats des professionnels du secteur, ce sont surtout les profils jeunes qui ont été séduits par les taux bas et ont décidé de se lancer dans l’achat des biens immobiliers, et ce, malgré la hausse des prix. En effet, les moins de 40 ans représentent près de 47 % des acheteurs en 2018. Les prix des transactions immobilières communiqués par les notaires de France ont permis de constater cette tendance haussière des prix dans l’ancien : un appartement coûte environ 205 000 euros, contre 230 000 euros pour une maison (le prix moyen s’élève à 213 705 euros). Pour rappel, l’acquéreur doit aussi prévoir les frais de notaire ancien. Ceux-ci représentent entre 6 % et 8 % du prix d’achat et incluent : les honoraires du notaire ; les débours (le remboursement des sommes avancées par le notaire pour les démarches administratives) ; les droits de mutation. Une hausse des prix modérée Important La hausse des prix dans l’ancien devrait se poursuivre à un rythme plus faible pour 2019. Ainsi, le réseau Century 21 s’attend à une augmentation de 2 % au maximum. Selon son numéro un, le dynamisme du marché serait maintenu si les taux restent bas, mais les acheteurs potentiels seraient moins enthousiastes à contracter des prêts immobiliers. D’ailleurs, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu pourrait avoir des effets psychologiques sur les ménages. Tout ceci va probablement faire stagner les ventes, et à terme, limiter la hausse des tarifs dans l’immobilier.