En ce mois d’octobre, les prêts immobiliers restent très bon marché, avec des taux de nouveau en baisse et toujours proches de seuils historiques, et ce, sur l’ensemble du territoire. Les ménages désireux de s’acheter un logement en 2017 peuvent encore bénéficier de cette conjoncture favorable. Nouvelles baisses des taux en octobre Les taux de crédit immobilier sont de nouveau en repli après la période de stagnation qui a suivi la remontée initiée en fin 2016. Sur 52 grilles tarifaires mises à jour, 28 affichent des décotes. Dans le détail concernant les taux mini, 18 se maintiennent, 2 augmentent et 22 diminuent. Quant aux taux moyens, la tendance est à un recul de l’ordre de 5 à 10 centimes. Cette évolution des conditions de crédit reflète un ajustement de la politique commerciale des banques, qui ne disposent plus que de quelques semaines pour atteindre leurs objectifs pour l’année. Les meilleurs taux immobilier sur 20 ans Pour les Français qui optent pour un remboursement sur 20 ans, terme parmi les plus fréquemment choisis par les emprunteurs, les barèmes les plus avantageux se trouvent en région. Les offres sont d’ailleurs assez similaires, à l’exception des taux mini liés aux échéances de 25 et 30 ans. En moyenne, un prêt sur 20 ans est accordé à un taux de 1,80 %, avec un mini de 1,32 %. Même supérieur à son niveau de l’automne 2016, il reste très compétitif, en particulier dans la région Nord, qui détient le record des taux les plus faibles sur 25 et 30 ans. Les emprunteurs présentant des dossiers solides peuvent négocier jusqu’à 1,55 % et 1,96 % respectivement sur 25 et 30 ans, contre 1,64 % et 2,35 % dans les autres régions sur les mêmes durées. Remontée modérée en 2018 En 2018, les taux immobiliers devraient repartir à la hausse. Le rythme de progression pourra être plus ou moins important en fonction notamment des effets de l’amendement Bourquin. En effet, en autorisant la résiliation et la substitution annuelles de l’assurance emprunteur, cette nouvelle mesure applicable à partir du 1er janvier 2018 risque de priver les établissements prêteurs de revenus conséquents. Lesquels seraient alors compensés par un relèvement des taux d’intérêt des emprunts.