Les taux d’emprunt immobilier se sont inscrits dans une tendance baissière au troisième trimestre. À travers le territoire, de nombreuses enseignes bancaires affichent des barèmes en baisse. Ainsi, il n’est pas rare pour les meilleurs profils de décrocher un prêt à un taux compris entre 1,25 % ou 1,30 %. Selon les courtiers en crédit immobilier, le mouvement haussier des taux observé en fin 2016 et en début 2017 semble s’être interrompu. Nouvelle baisse des taux de prêt immobilier Des conditions très attractives sont proposées aux primo-accédants, qui reviennent massivement sur le marché. Cette politique ne devrait pas changer d’ici décembre, et même pour les premières semaines de 2018. En effet, non seulement la demande accuse une légère baisse, mais tous les établissements mettent en œuvre une politique agressive de conquête de nouveaux clients. Écarts de taux importants entre les régions Selon les statistiques des professionnels du secteur, les meilleurs taux d’intérêt pour un crédit sur 20 ans (le terme le plus fréquemment choisi par les emprunteurs) se retrouvent à Nantes (1,24 %), à Paris (1,25 %) et à Marseille (1,29 %). Important Des disparités importantes existent néanmoins entre les différentes villes de France. En outre, si les banques régionales proposent les taux les plus faibles, les banques nationales n’hésitent pas à appliquer des décotes supplémentaires sur les offres de prêt à destination de leurs profils « chouchous ». Actuellement, elles manifestent un intérêt particulier pour les primo-accédants disposant de revenus élevés et dans certains cas, qui fournissent un apport conséquent. Recul de la demande au troisième trimestre Important Au troisième trimestre, la demande de crédit est en recul de 25 % par rapport à la même période en 2016. Elle met ainsi fin au dynamisme des six premiers mois de l’année, notamment les chiffres record enregistrés entre le 1er janvier et le 31 mars. Ce repli est directement lié à celui des renégociations de prêts, la part des rachats sur l’ensemble des dossiers traités par les courtiers est passée de 30 % en septembre 2016 à 10 % en janvier et 5 % en octobre. Ceux qui ne se sont pas lancés sont freinés soit par des changements importants (situation professionnelle, état de santé) qui affectent la rentabilité de l’opération, soit par la perspective d’un nouvel achat de logement qui impose une durée de détention minimale de 2 ans du premier bien. Renégocier son prêt immobilier en tous cas très intéressant avec le maintien des taux d’intérêt bas.