Pour de nombreux professionnels, 2016 devrait être encore mieux que 2015 pour le marché de l’ancien en France, avec un retour important des primo-accédants. Des chiffres en hausse Avec 800 000 ventes enregistrées l’année dernière, 2015 aura été une très bonne année pour l’immobilier ancien, puisque cela représente 36 % de plus qu'en 2014 où les ventes dans l'ancien s'établissaient à 692 000 unités. Cette croissance des résultats s'est également répercutée sur le montant des crédits alloués, avec 232 milliards d'euros financés en 2015. Une fois déduits les 76 milliards d'euros de renégociation, cela représente 156 milliards de nouveaux crédits l'année dernière, contre 120 milliards en 2014, soit une progression de 30 % en un an. Pour 2016, certains courtiers pronostiquent une hausse de 5 % des transactions dans l'ancien, qui pourraient atteindre 840 000 logements vendus. Ils s'attendent même à une légère hausse des prix, compte tenu du contexte morne de l'économie qui pourrait redonner à l'immobilier son rôle de valeur refuge. À ces raisons structurelles, s'ajoute le retour attendu des primo-accédants, qui devraient représenter 15 % des acheteurs de résidence principale dans le logement ancien, poussés par les aides à l'acquisition en vigueur en 2016. L'impact attendu du nouveau PTZ Avec les nouvelles dispositions du prêt à taux zéro, entrées en vigueur au 1er janvier 2016, le gouvernement estime à 120 000 le nombre de primo-accédants qui pourraient en bénéficier pour s'offrir leur résidence principale. Une tendance confirmée chez de nombreux professionnels qui voient arriver, depuis janvier, de nombreux financements PTZ, grâce à la possibilité de négocier de très bons taux d'intérêt, avec un apport personnel réduit. L'avantage du nouveau PTZ permettant de bénéficier d'un taux zéro sur 40 % du besoin de financement augmente mécaniquement le pouvoir d'achat des primo-accédants, et leur permet d’acheter plus grand ou de réduire le montant des mensualités de remboursement du crédit. Avec à la clé, un taux moyen inférieur à 2 %, en fonction de leurs profils. La grande question reste de savoir si ces bons résultats de 2016 se poursuivront en 2017, année d'élection présidentielle en France.