Selon un professionnel de l’immobilier exerçant à Nice, même si le confinement a eu un lourd impact sur le marché local, ce dernier est en train de retrouver des couleurs, grâce notamment à la forte affluence des investisseurs, français comme étrangers. Les biens avec espace extérieur sont très recherchés, au même titre que les logements de petite surface. Nice a toujours de nombreux atouts à faire valoir Interrogé sur l’impact de la crise sanitaire sur le marché immobilier niçois, Laurent Pla, gérant d’une agence immobilière locale, s’est montré confiant quant à la capacité du secteur à retrouver des couleurs et à attirer les investisseurs. En effet, Nice reste un lieu propice à l’investissement locatif, que ce soit de courte ou de longue durée. D’ailleurs, bon nombre d’acheteurs sont en quête de résidences secondaires, qu’ils pourront occuper pendant les vacances et mettre en location le reste du temps. Important De plus, les biens disponibles sur le marché sont, pour la plupart, compatibles aux attentes des candidats à l’accession, c’est-à-dire des maisons individuelles avec espaces extérieurs ou des appartements avec balcon. Ceux qui en sont dépourvus compensent par la proximité de la plage ou encore celle de la montagne (pour les vacances d’hiver). La location longue durée reste également une option intéressante pour les investisseurs, avec comme clientèle ciblée les jeunes venus poursuivre leurs études dans l’une des nombreuses universités que compte la capitale des Alpes-Maritimes. L’achat pour la revente À Nice, les acheteurs ne sont pas attirés que par la mise en location. Certains aspirants à la propriété ont pour projet d’acquérir dans un premier temps un petit studio, le remettre en vente pour ensuite se positionner sur un logement plus grand. Malgré le fait que l’affluence des investisseurs ainsi que les spéculations immobilières entraînent la hausse des prix, ces deux facteurs contribuent à la bonne santé du marché. Laurent Pla pense même qu’une éventuelle remontée des taux d’emprunt n’aurait qu’« une incidence mineure » et n’entamerait pas leur motivation. S’il fallait trouver un point négatif à la situation actuelle de l’immobilier niçois, ce serait le manque d’offre alors que la demande se fait de plus en plus pressante.