Le marché de l’immobilier en France est sujet à de nombreuses incertitudes en cette période post-confinement. D’après les observateurs, la baisse des prix tant attendue devrait finalement survenir sur le marché de l’ancien, cependant il ne faudra pas s’attendre à une chute vertigineuse. Il faudra également patienter puisqu’une inversion de courbes est prévue pour le dernier trimestre 2021. Une baisse quasi forcée ImportantEn septembre 2021, les professionnels de l’immobilier anticipent une baisse moyenne de 1 % dans l’ancien. Mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une moyenne et que la réalité ne sera pas forcément la même pour chaque région. Le comportement des prix dépend en réalité de la résilience de l’activité dominante dans chaque région et de sa capacité à se relancer. Par exemple, le marché immobilier dans des villes qui vivent principalement du tourisme ne connaitra pas la même dynamique que celui des agglomérations où l’industrie est prédominante. Et bien évidemment, l’évolution des prix se fera en fonction de cette dynamique. ImportantMais pour en revenir à la baisse moyenne de 1 %, elle est liée notamment à une hypothétique faiblesse de la demande. Le confinement a ainsi occasionné une baisse considérable des revenus des ménages. Les chiffres du chômage sont également sur une trajectoire ascendante. S’y ajoute un durcissement (certes léger) des conditions d’octroi de prêts, en particulier pour le primo accédant. La conséquence est notable puisque bon nombre de ceux qui sont susceptibles d’animer le marché s’en retrouvent exclus. Au mieux, ils devront revoir leurs ambitions à la baisse. Et ceux qui ont un bien à vendre sont alors dans l’obligation de baisser leur prix. Hausse à Lille, stabilité à Bordeaux, baisse à Nice Comme évoqué précédemment, la baisse des prix se limitera à quelques villes de France. Les acheteurs qui se positionnent sur des propriétés du côté de Nice ou de Montpellier pourraient avoir l’agréable surprise d’une progression négative de 2 % sur un an. À l’inverse, la tension devrait se maintenir à Lille, où les observateurs prévoient une hausse importante, de l’ordre de 2 % à 4 %. Paris et Rennes devraient être logés à la même enseigne, mais avec une progression qui ne dépasse pas les 2 %. Enfin, d’ici septembre 2021, les prix ne devraient pas trop bouger du côté de Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg ou encore Nantes.