Notre conférence de rentrée a été l’occasion de faire un point sur les taux de prêts à l’habitat. Si les conditions restent attractives, les financements à un taux de 1 % ou moins, courant en septembre 2019, ont disparu des offres des banques. Les recommandations du HSCF et la crise sanitaire sont les principales causes de ce changement. Faiblesse record des taux de crédits immobiliers en 2019 Les taux des crédits immobiliers sont en baisse depuis quelques années, atteignant des seuils historiques au cours de la première moitié de 2019, suscitant un véritable engouement auprès des ménages, même modestes. Pour attirer les emprunteurs, les banques se sont lancées dans une véritable guerre de prix. Les meilleurs profils ont pu emprunter sur 20 ans à un taux souvent inférieur à 1 %. Important En septembre 2019, avec des revenus élevés, une épargne conséquente et un bon apport personnel, les prêts à 0,90 % étaient même possibles. La plupart des candidats à l’accession à la propriété ont d’ailleurs bénéficié de conditions avantageuses l’année dernière. Aussi bien en termes de taux, que de prix des biens et de volume de transactions, de multiples records ont été enregistrés en 2019. Impact contenu de la crise, mais une fin d’année incertaine Mais en cette rentrée 2020, Maël Bernier, notre directrice de la communication, confirme que Les offres sur 20 ans à moins de 1,10 % ne sont plus d’actualité. Maël Bernier Pour autant, les crédits immobiliers restent bon marché. Sur les durées courtes, les porteurs de dossiers les plus solides ont accès à des contrats en dessous de 1 %. Pour notre part, nous proposons des conditions encore proches des niveaux de 2019 : 1,14 % sur 15 ans ; 1,35 % sur 20 ans ; 1,65 % sur 25 ans. Important Nous estimons que l’impact de la crise sanitaire sur le marché est pour l’instant contenu. Certes, de nombreux ménages ont été contraints de reporter ou d’annuler leur projet immobilier, mais la demande reste soutenue. Cependant, les recommandations du HCSF visant à freiner l’emballement du marché du prêt à l’habitat (limitation du taux d’endettement à 33 % et de la durée d’emprunt à 25 ans) semblent avoir eu des conséquences plus lourdes. Ainsi, le bilan de l’année est encore conditionné à l’activité du dernier trimestre, sous l’influence de multiples facteurs : la reprise de l’économie, une éventuelle deuxième vague de contamination au Covid-19, la politique bancaire de l’État, …