Les villes moyennes ont la cote auprès des acquéreurs immobiliers à la sortie du confinement. Si certains souhaitent y acheter une résidence principale pour bénéficier d’un environnement plus calme et d’un espace plus large, d’autres veulent profiter de cette ruée pour faire fructifier leur épargne. D’ailleurs, la faiblesse des taux d’emprunt et les prix abordables des biens immobiliers dans ces communes incitent de nombreux investisseurs à se lancer sans délai. Même si l’affluence de la demande entraîne une hausse des prix, celle-ci reste modérée par rapport à l’augmentation observée dans les grandes métropoles. Seulement, il y a une question qui se pose : quid de la rentabilité locative dans ces villes moyennes ? Tout dépend de l’attractivité et du dynamisme de la ville La rentabilité locative dans une ville dépend du dynamisme économique et de l’attractivité de celle-ci. La plupart des ménages à la recherche de logements dans les villes moyennes sont en quête d’une meilleure qualité de vie. Ainsi, dans des localités comme Limoges et Perpignan, la tension locative est très élevée et le rendement y est supérieur à 5 %. Mais afin de pouvoir garantir une bonne rentabilité locative, il importe de bien choisir le secteur dans lequel le bien est situé. Malgré une demande forte dans la ville, les secteurs proches de toutes les commodités sont les plus recherchés par les futurs locataires. ImportantPar ailleurs, dans certaines communes comme Roanne, Angoulême ou Saint-Quentin, le prix moyen du mètre carré s’établit encore bien en dessous de 1 500 euros, et peut même avoisiner les 700 euros dans d’autres villes telles que Montluçon, Autun et Sedan. Les investisseurs peuvent optimiser leurs projets immobiliers avec notre simulateur prêt immobilier : estimer la mensualité suivant le montant et la durée du crédit, évaluer le montant pouvant être emprunté, etc. Investir dans une commune éligible au dispositif Denormandie Le dispositif Denormandie permet aux investisseurs locatifs dans les villes moyennes de bénéficier d’une réduction d’impôt de 12 % à 21 %. À noter que ces mesures s’appliquent aux biens anciens nécessitant des travaux, dont les frais doivent représenter 25 % du coût total de l’opération.