Comme à peu près partout en France, les départements de la région Pays de la Loire sont confrontés à la hausse constante du prix de l’immobilier. La raison principale en est le manque d’offres. Évidemment, les premiers à pâtir de cette situation sont les jeunes Ligériens qui achètent un logement pour la première fois. Et pour ne rien arranger, les recommandations émises par le HCSF (Haut Conseil de stabilité financière) ont conduit à un durcissement des conditions de prêt, ce qui les exclut d’office du marché. Un financement de plus en plus compliqué à obtenir Si l’année 2019 était celle des opportunités avec la baisse spectaculaire des taux immobiliers et des banques qui cherchaient à prêter autant que possible, 2020 a été d’un tout autre acabit ; d’abord à cause des recommandations du Haut conseil de stabilité financière concernant l’endettement des ménages, et ensuite en raison de la crise sanitaire. ImportantPour le primo accédant, obtenir un financement devient un véritable parcours du combattant. Avec un revenu fortement rogné par la crise sanitaire, présenter un dossier solide pour un crédit se révèle très compliqué, d’autant plus que les banques ont depuis revu leurs exigences à la hausse. De ce fait, bon nombre de porteurs de projet, des jeunes de moins de 30 ans pour la plupart, se retrouvent exclus du marché. Les prix s’envolent En région Pays de la Loire, les futurs acquéreurs se heurtent non seulement au durcissement des conditions d’obtention de prêt, mais également à la flambée des prix. Que ce soit en Loire-Atlantique, dans le Maine-et-Loire, à Sarthe ou en Vendée, le centre-ville est devenu inaccessible aux primo-accédants. Ces derniers sont parfois obligés de faire des concessions et de s’excentrer pour trouver des maisons anciennes qui correspondent à leur budget. ImportantPour l’équivalent du prix d’un petit appartement T2 dans le centre-ville de Nantes, les futurs acheteurs peuvent s’offrir un spacieux T4 en banlieue. Les professionnels du secteur expliquent la flambée des prix en centre-ville par le manque d’offres qui devient de plus en plus criant. Le confinement a également été un facteur aggravant, même si les effets ne se font ressentir que maintenant.