Cette période post-confinement avait suscité de nombreuses interrogations chez les observateurs du marché immobilier, en particulier par rapport à l’évolution future du prix. Une étude récente donne de premiers éléments de réponse, ceux-ci reflétant une tendance à la stabilisation ou, du moins, au ralentissement de la hausse. Par ailleurs, le marché du crédit immobilier retrouve un semblant de normalité. Les banques maintiennent leurs taux d’intérêt à un niveau très bas Après la période délicate du confinement, les banques ont légèrement revu leur politique en ce qui concerne les crédits immobiliers. Même si elles continuent de proposer des taux très attractifs afin de séduire les consommateurs, ces dernières s’évertuent à limiter les risques liés aux probables défaillances des emprunteurs en donnant la priorité aux meilleurs profils. Pour les candidats présentant des revenus confortables et disposant d’un apport personnel conséquent, il est encore possible de décrocher un taux de 1 % sur 20 ans, alors que pour les emprunteurs dits classiques, le taux affiché est de 1,30 % (1,10 % sur 15 ans, 1,55 % sur 25 ans). ImportantIl est à noter néanmoins que le durcissement des conditions d’octroi de crédits exclut désormais du marché bon nombre de profils qui semblent, de prime abord, solvables. Ceci est dû à la prudence des banques, mais également aux recommandations émises par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) à la fin de l’année dernière. Une période propice à l’achat Outre les taux qui sont restés bas, les porteurs de projet se réjouissent de voir la flambée des prix ralentir. Selon les spécialistes du secteur, le prix moyen du mètre carré à Paris ne devrait pas dépasser les 11 000 euros cette année. La tendance est à la stagnation, même si certains professionnels ont noté une légère baisse en ce mois d’octobre (-0,5 % par rapport au mois dernier). Ce ralentissement de la hausse devrait également concerner les autres grandes métropoles de l’Hexagone. Les augmentations constatées à Marseille, Rennes, Strasbourg ou encore Nantes devraient rester anecdotiques. Malgré les aspirations des citadins à migrer vers les campagnes (tendance qui résulte du confinement), les biens situés en zone rurale n’ont pas connu d’augmentations significatives de leurs prix. Là encore, ceux-ci n’ont quasiment pas bougé.