Durant le confinement, c’est l’un des souhaits les plus formulés par les Français une fois la crise sanitaire passée : déménager dans un logement plus grand. Pendant longtemps, passer du statut de locataire à propriétaire était synonyme de perte de surfaces habitables. Mais indépendamment de la crise, les conditions actuelles des prêts immobiliers changent la donne. Montluçon, Nevers, Saint-Quentin… Le paradis des propriétaires Quitte à payer un loyer mensuel, pourquoi ne pas opter pour des mensualités et ainsi se donner une chance de se constituer un patrimoine ? Auparavant, beaucoup de locataires hésitaient à franchir le pas, conscients qu’ils devaient surement faire des concessions au niveau des surfaces habitables. Important Mais depuis quelques années, sous l’impulsion de la Banque centrale européenne (BCE), les taux n’ont eu de cesse de chuter ; si bien que dans certaines villes où le prix immobilier reste relativement bas, devenir propriétaire permet au porteur de projet de profiter d’un logement plus spacieux que celui qu’il occupe en tant que locataire. Dans certaines villes de l’Hexagone, le gain de surface se chiffre en dizaines de mètres carrés. Montluçon détient la palme de la ville la plus intéressante puisque le porteur de projet peut gagner jusqu’à 67 m2 supplémentaires en se portant acquéreur de sa résidence plutôt que de demeurer un simple locataire. Après Montluçon vient Nevers où le candidat à la propriété peut espérer des gains allant jusqu’à 56 m2. Le podium est complété par Saint-Quentin, avec 45 m2 d’espace de vie en plus. La première grande ville sur la liste est Saint-Étienne où l’achat d’un logement permet de se positionner sur un logement plus grand de 42 m2 par rapport à une résidence louée au même prix. Saint-Médard-en-Jalles, Anglet ou encore Saint-Malo, les coins à éviter Pour ceux qui se lancent dans un investissement locatif, les villes comme Saint-Médard-en-Jalles, Anglet ou encore Saint-Malo peuvent présenter un certain intérêt. Mais pour le locataire qui envisage de se constituer un patrimoine, elles sont loin d’avoir le profil idéal, en particulier si la surface reste le critère de prédilection. En effet, en s’affranchissant de son statut de locataire et en acquérant un logement à Saint-Médard-en-Jalles, l’acheteur devra revoir à la baisse ses ambitions et renoncer à 47 m2 de surface habitable. En se positionnant sur le marché immobilier d’Anglet, le sacrifice se chiffre à 45 m2. Enfin, devenir propriétaire du côté de Saint-Malo le contraindra à faire l’impasse sur 42 m2. ImportantContre toute attente, Paris reste une opportunité pour les candidats à l’accession. Certes, il devra accepter la perte d’espace, mais celle-ci n’est que de 17 m2.