Qu’il parait déjà bien loin le temps où habiter à Paris constituait un véritable accomplissement et symbolisait une réussite professionnelle et sociale. La crise sanitaire est passée par là et a bouleversé toutes les certitudes. Depuis l’épreuve du confinement, l’engouement s’est reporté vers la province, les Franciliens vivant en appartement étant en quête de plus d’espaces et d’un meilleur cadre de vie. Les Provinciaux : « J’y suis, j’y reste ! » Pour les habitants des villes qui se trouvent hors de Paris, le confinement a conforté leur envie de rester. D’après une récente étude, laquelle a été menée dans le but de déterminer les aspirations de chacun vis-à-vis du logement après la période trouble, les Provinciaux sont encore moins enclins à déménager vers la capitale ou à s’installer dans la région Ile-de-France. ImportantDéjà, avant la crise, plus précisément en février 2020, 96 % des sondés n’avaient aucune intention de goûter à la vie parisienne. Aujourd’hui, ils sont 97 % à réitérer leur volonté de rester en province. Malgré les opportunités professionnelles que présente la capitale, nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas prendre le risque de voir leur pouvoir d’achat immobilier se réduire de manière considérable. Les Franciliens veulent plus de gazon et moins de béton De nombreuses fois, il a été répété que le confinement a donné aux Franciliens l’envie de s’évader, de fuir le centre-ville et d’acquérir une maison individuelle, avec espace extérieur et plus de verdure autour d’eux. En s’excentrant en province, ils espèrent également, sous réserve d’obtenir le prêt immobilier nécessaire, acquérir un logement avec davantage d’espaces de vie (surfaces habitables), mais aussi une pièce spéciale à aménager pour pouvoir s’adonner au télétravail. Important D’après l’étude mentionnée précédemment, seulement 77 % des Franciliens interrogés envisagent de rester en Ile-de-France alors que la même enquête, effectuée en février, parlait de 86 %. Autre signe marquant leur volonté de changer d’air, les écoles de la région ont enregistré une baisse d’effectif de 3 700 élèves lors de la dernière rentrée. Toutefois, parmi les Franciliens qui aspirent à migrer en province, peu pourront concrétiser leur rêve, notamment à cause du durcissement des conditions de financement.