Tous les acteurs du secteur immobilier peuvent poursuivre leurs activités pendant ce deuxième confinement, mais les acheteurs potentiels ne pourront pas visiter les biens qui les intéressent. Selon les agences immobilières, l’interdiction des visites immobilières va freiner les ventes étant donné qu’aucun acquéreur ne se risquera à signer un acte de vente sans avoir visité physiquement le logement en question. Certes, il est possible de procéder à des visites virtuelles, mais celles-ci ne suffisent pas à convaincre l’acheteur de franchir le pas. Les professionnels prévoient tout de même une meilleure situation que celle subie par le marché pendant le premier confinement. Pour la location, comme les états des lieux et les déménagements sont autorisés, un certain nombre de ménages à la recherche de logements seraient prêts à signer le bail en se basant sur ce qu’ils ont vu au cours des visites virtuelles. Plus de la moitié des acheteurs préfèrent attendre le retour des visites physiques Selon une récente étude, 56 % des répondants préfèrent attendre que les visites physiques soient de nouveau autorisées pour concrétiser leurs projets. Important Les visites virtuelles sont nécessaires pour faire une sélection des biens susceptibles de répondre à ses critères de recherche. Cependant, elles ne peuvent pas se substituer aux visites immobilières qui permettent de constater de visu les qualités et défauts du logement ainsi que son environnement immédiat. En attendant le retour à une situation normale, les acquéreurs peuvent faire avancer leurs projets en recherchant un emprunt immobilier en accord avec leurs besoins. En se faisant accompagner par un courtier, ils mettront toutes les chances de leur côté et sont assurés d’obtenir un crédit aux conditions avantageuses. Seule la levée de l’interdiction pourrait relancer le marché immobilier Comme certains commerces jugés non essentiels, les agences immobilières espèrent un assouplissement des mesures de confinement après le 1er décembre. Elles ont indiqué que Seule la levée de l’interdiction pourrait relancer le marché immobilier. La plupart des acheteurs et locataires potentiels ne sont pas satisfaits de vidéos ou de photos : il faut qu’ils se promènent à l’intérieur et à l’extérieur du logement. En ce moment, 14 % des acquéreurs se disent être prêts à franchir le pas après une visite virtuelle.