Les porteurs de projets immobiliers revoient leurs exigences à la baisse

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 20 novembre 2020 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le vendredi 20 novembre 2020 12:12 par la Rédaction Meilleurtaux

À la sortie du confinement au printemps dernier, les Français exprimaient leurs envies d’espace et de verdure pour leur futur logement. Mais il semble que depuis le mois de juin, les potentiels acquéreurs aient revu leurs ambitions à la baisse, donnant désormais la priorité à un logement situé en ville ou plus spacieux dans le cas d’une location.

Priorité aux logements en ville

À la veille du reconfinement, un courtier en crédits à l’habitat a interrogé les porteurs d’un projet immobilier concernant leurs ambitions. Leurs réponses traduisent une certaine modestie par rapport aux souhaits exprimés en avril et en juin.

L’enquête menée par OpinionWay en octobre révèle que parmi les 22 % de Français qui envisagent d’investir dans un logement,

La principale motivation n’est plus de disposer d’un espace extérieur, mais de résider en ville.

C’est ce qu’ont répondu 18 % d’entre eux, un pourcentage en hausse de 10 points depuis le sondage de juin. Désormais, un bien situé en zone urbaine s’affiche en tête des projets d’achat, alors qu’il ne pointait qu’à la 6e place du classement il y a 5 mois.

• 17 % des personnes interrogées ciblent quant à elles une résidence à la campagne.
• 16 % recherchent un appartement ou une maison plus spacieuse.
• 15 % n’ont pas renoncé à leur souhait d’avoir un jardin ou une terrasse.
• 13 % se préparent à changer de ville.

Taux d’intérêt en baisse, mais conditions d’octroi plus sévères

La dernière édition de l’étude du courtier révèle que malgré les difficultés engendrées par la pandémie de Covid-19,

Le nombre de ménages ayant effectivement renoncé à leurs plans en matière d’immobilier reste faible.

Important La prise de conscience des candidats à l’emprunt des difficultés accrues à décrocher un financement est également mise en avant.

• D’une part, suite aux recommandations du HCSF, les banques n’accordent plus de crédits de plus de 25 ans et refusent les dossiers présentant un taux d’endettement supérieur à 33 %.
• D’autre part, un apport personnel couvrant au moins 10 % du montant de l’opération est à nouveau exigé.

En outre, d’après l’enquête,

Les emprunteurs redoutent une augmentation des taux d’intérêt comme conséquence des difficultés économiques liées à la crise sanitaire.

Pourtant, le courtier affirme que

Les taux sont en baisse continue depuis quelques mois,

Comme le montrent les simulateurs de prêt immobilier.

Une comparaison des offres disponibles sur le marché est indispensable pour bénéficier des meilleures conditions.