L’immobilier s’est vite relevé de la crise sanitaire. Pour preuve, l’envolée des prix a continué, signe que la demande reste forte. Cette hausse profite avant tout aux propriétaires, lesquels se montrent confiants quant à l’aboutissement de leurs projets immobiliers. Cet optimisme est également partagé par ceux qui souhaitent vendre leur bien actuel pour acquérir le suivant. Une période propice à la vente La période actuelle est très délicate et anxiogène, si bien que lorsqu’il en ressort quelque chose de positif, il convient de le souligner. En effet, pour les personnes qui souhaitent vendre leur résidence, la crise sanitaire s’est transformée en une sorte de tremplin. En tout cas, un vendeur sur deux estime que la pandémie et le confinement qui en a découlé ont exacerbé l’envie de déménager chez les Français, facilitant ainsi les ventes. De plus, selon la majorité des vendeurs, la situation financière des acheteurs va s’améliorer, poussée par une reprise économique qui devrait se produire bientôt. Important Ainsi, plus de 50 % des vendeurs pensent que le pouvoir d’achat des candidats à l’accession va rester stable et 18 %, encore plus confiants, tablent sur une amélioration. Le manque d’offres est un atout Si les vendeurs sont autant confiants, c’est parce que le marché est confronté à un manque criant d’offres, ce qui fait que les biens disponibles ne restent jamais bien longtemps sur le marché. ImportantPlus de 7 vendeurs sur 10 (71 %) sont convaincus que leur résidence trouvera preneur au prix demandé. Il faut savoir que, d’après une enquête récente, 75 % des vendeurs sont aujourd’hui motivés par l’achat d’un nouveau logement, mais demeurent moins enthousiastes à l’idée de passer par un prêt relais. Des acheteurs en difficulté Les vendeurs doivent aussi prendre en considération les difficultés rencontrées actuellement par les aspirants à la propriété, avec les conditions de financement qui se sont quelque peu durcies. La capacité d’emprunt, en particulier pour les primo-accédants, tend à se réduire, du fait des recommandations du Haut conseil de stabilité financière, mais également de la prudence affichée par la majorité des établissements bancaires. Il serait plus sage, pour les vendeurs, de ne pas trop s’enflammer puisque, malgré la confiance affichée par les Français dans la pierre, les incertitudes liées à la crise demeurent nombreuses et beaucoup de projets risquent de ne pas se concrétiser.