Selon la chambre des notaires, le Tarn est le deuxième département de l’ex-région Midi-Pyrénées à proposer les prix les plus intéressants pour l’immobilier. Il est seulement devancé au classement par la Haute-Garonne. De plus, le marché se porte bien, en dépit d’un enchérissement sensible des biens. Légère baisse des transactions due au manque de biens à vendre La Chambre des Notaires de la Cour d’appel de Toulouse a dévoilé les chiffres du marché de l’immobilier pour 2020. Il confirme l’attachement des Français à la pierre, toujours considérée comme une valeur refuge et un moyen de valoriser son patrimoine. Dans le Tarn, le marché affiche sa bonne santé, bien que le volume de transactions se soit stabilisé. Tous types de biens confondus, les notaires observent une baisse de 1,5 % sur un an. Pour les notaires, Il ne s’agit pas d’un repli significatif, mais d’un simple tassement après trois années de forte croissance. Sur le segment de l’ancien, les appartements sont les plus touchés avec -10,6 %, tandis que les maisons résistent avec seulement -1 %. Selon les professionnels, La contraction serait liée à la pénurie de biens mis sur le marché. En revanche, les ventes de terrains à bâtir ont bondi de 5,7 %. Concernant les logements neufs aussi, la chambre des notaires déplore « une offre insuffisante ». Toutefois, de nouvelles constructions devront démarrer en 2021 et 2022, surtout des résidences étudiantes à Albi, chef-lieu du département. Les autres voyants sont au vert, notamment les conditions d’emprunt immobilier. ImportantComme dans le reste de la France, les taux sont toujours proches de seuils historiques après une légère remontée en sortie de confinement. Des prix globalement en hausse, mais toujours attractifs Malgré le manque de stocks, l’intérêt pour l’ancien ne se dément pas. En hausse de 8,3 %, le prix médian au mètre carré dans le Tarn grimpe à 1490 euros. Au classement des départements les moins chers de l’ex-région Midi-Pyrénées, il s’installe sur la deuxième marche du podium, devançant même le Tarn-et-Garonne où le prix médian se situe à 1350 euros par mètre carré. Les notaires notent néanmoins des écarts notables entre le sud (1610 euros), le nord-ouest (1750 euros) et Albi (2070 euros). Les notaires expliquent la valorisation du chef-lieu tarnais par Les efforts de l’office de tourisme visant à promouvoir la qualité de vie dans une ville bénéficiant d’un cadre patrimonial unique. Pour s’offrir une maison ancienne dans le Tarn, il faut tabler sur un prix médian de 140 000 euros, en progression de 2,2 % d’après les données notariales. Globalement, les prix pour ce type de bien ont augmenté de 4,6 %, un mouvement attribué principalement avec la proximité avec la métropole toulousaine. Mazamet est le secteur le plus attractif, puisque les maisons anciennes y coûtent 82 000 euros en moyenne, contre 134 200 euros du côté de Castres et jusqu’à 200 000 euros à Lavaur. La typologie de la clientèle n’a pas changé en un an. Trois quarts des acquéreurs sont des locaux, et 27 % d’entre eux appartiennent aux professions intermédiaires. Plus d’un acheteur sur 4 est âgé de 30 à 39 ans. Le sud, particulièrement la périphérie de Castres, séduit les jeunes avec sa politique de prix avantageuse pour les primo-accédants.