Avec ce deuxième confinement, l’activité immobilière va reculer même si la signature des promesses et actes de vente chez le notaire demeure possible. Ce ralentissement a pour cause principale l’interdiction des visites physiques des biens à vendre. Selon les agences immobilières, les visites virtuelles ne peuvent pas se substituer aux visites classiques. Les futurs acheteurs s’en servent seulement pour faire avancer leurs recherches, mais ils préfèrent attendre la fin du confinement pour finaliser leurs projets. Les professionnels du secteur redoutent ainsi que le reconfinement plombe de nouveau le marché immobilier même si les banques poursuivent le traitement des dossiers de crédit. Plus de 85 % des acquéreurs potentiels continuent de consulter les annonces D’après une étude réalisée par le site immobilier PAP, plus de 85 % des acquéreurs potentiels continuent de consulter les annonces. Grâce à la possibilité de visiter virtuellement les biens qui les intéressent, ils profitent du confinement pour affiner leurs recherches. ImportantToutefois, aucun ne veut se risquer à finaliser la transaction tant qu’il ne leur est pas possible de visiter physiquement les logements. Ces acheteurs peuvent malgré tout faire avancer leurs projets en se penchant sur la préparation du dossier de financement. Pour cela, l’accompagnement d’un courtier est indispensable, notamment si le taux d’endettement frôle déjà le seuil maximum autorisé (33 %). En tant qu’experts, nous pouvons vous aider à optimiser votre dossier et négocier les meilleures conditions de prêt auprès des établissements bancaires. La visite virtuelle n’est qu’une solution partielle Selon notre experte, Maël Bernier, les visites virtuelles ne permettent pas d’apprécier un bien immobilier sous tous ses angles. Il s’agit ainsi d’une solution partielle qui ne répond pas correctement aux attentes des vendeurs et des agences immobilières. Ces dernières demandent d’ailleurs la levée de l’interdiction des visites physiques et la mise en place des mesures sanitaires strictes : limitation du nombre des visites, lesquelles se feront uniquement sur rendez-vous, désinfection et aération du logement après chaque visite, etc. La FNAIM espère une réponse favorable de la part du gouvernement. Autrement, le secteur immobilier pourrait bien connaître de grandes difficultés dans un avenir proche.