Parmi les records établis en 2019 dans le domaine de l’immobilier figure l’augmentation des prix dans l’ancien à travers le territoire. Elle a en effet atteint 3,7 %, avec une accélération au dernier trimestre. Il s’agit de la 4e année de hausse consécutive, avec un mouvement plus marqué pour les appartements par rapport aux maisons. Hausse record des prix des biens anciens, tirés notamment par les appartements Important Ces quatre dernières années, les prix des logements anciens se sont maintenus sur une tendance haussière, avec un rythme plus soutenu à partir de 2017. En effet, de +1,5 % en 2016, le taux de progression a atteint 3,3 % en 2017, puis après une légère baisse à 3,2 % l’année suivante, il a progressé de 3,7 % en 2019, une hausse suivie d’un gain de 1,3 % au 4e trimestre de la même année. Depuis fin 2016, l’indice Notaires-Insee montre que les appartements s’apprécient plus rapidement que les maisons (+5,2 % contre +2,6 % sur l’année). En province, les prix observés au quatrième trimestre 2019 sont de 3,6 % supérieurs à ceux de la même période en 2018 après une croissance annuelle globale de 3 % et 2,9 % les années précédentes. La progression a été de plus en plus rapide d’un trimestre à l’autre : de 0,7 % au 2e trimestre, elle a atteint 1 % entre juillet et septembre, puis 1,2 % pendant les 3 derniers mois. Aussi bien les appartements que les maisons coûtent plus cher, dans une moindre mesure pour ces dernières (+4,9 % et +3,1 % respectivement en un an). Mouvement plus marqué en Île-de-France, surtout à Paris Important L’Île-de-France hors Paris se distingue par des taux encore plus élevés, à +3,9 % sur un an au dernier trimestre 2019. L’envolée du prix des appartements (+ 5,6 %) a été le principal moteur de cette hausse, celui des maisons étant resté très modéré (+ 0,4 %). Paris est un cas à part, le prix des appartements ayant réalisé un bond de 6,6 % au dernier trimestre par rapport aux 3 derniers mois de 2018. Pourtant, la moyenne au mètre carré a déjà franchi la barre symbolique des 10 000 euros au cours de l’été. Malgré la flambée des prix, l’activité a été très dynamique sur les 12 mois sur le segment de l’ancien, puisque le volume de transactions a dépassé le million. La faiblesse exceptionnelle des taux d’intérêt a encouragé les acquéreurs à se lancer. Même en y ajoutant les frais de notaire et l’assurance emprunteur, les coûts de financement sont restés compétitifs.