Cet été, un an après avoir franchi la barre des 10 000 euros, le prix du mètre carré parisien devrait grimper à 11 000 euros. Dans les autres métropoles tricolores, des hausses sensibles sont observées depuis le début de l’année. Le dynamisme du marché laisse présager de bonnes performances pour 2020 malgré le resserrement des conditions de crédit. Barre des 10 000 euros bientôt franchie dans tous les arrondissements Au cœur de l’été 2019, période traditionnellement calme pour l’immobilier, le prix du mètre carré parisien a franchi le cap symbolique des 10 000 euros. En un an, il a encore gagné 10,2 % pour les petites et grandes surfaces, et atteint désormais 10 500 euros. Depuis le 1er janvier, alors que l’activité est généralement peu dynamique en hiver, les prix ont augmenté de 2,3 %. Selon les professionnels, Si ce rythme se maintient, la barre des 11 000 euros par mètre carré devrait être atteinte avec l’arrivée des beaux jours. Important De sept en janvier, le nombre d’arrondissements affichant une moyenne inférieure à 10 000 euros est descendu à 5. Il s’agit du XIIe, du XIIIe, du XVIIIe, du XIXe et du XXe. Toutefois, la situation devrait évoluer très rapidement du fait des fortes hausses observées dans de nombreux quartiers qui profitent d’un phénomène de rattrapage. Ainsi, le XIXe et le XXe restent en dessous de 9 000 euros le mètre carré, mais les prix augmentent de 9,3 % et 11,6 %. Dans les trois autres arrondissements, les 10 000 euros sont proches avec les progressions proches de 10 % enregistrées. Flambée des prix immobiliers dans d’autres grandes villes La poursuite de l’envolée des prix des logements ne concerne pas uniquement la capitale. Sur l’ensemble des 10 plus grandes métropoles françaises, le taux de hausse mensuelle atteint 0,7 % alors qu’il plafonne habituellement à 0,5 %. À Lyon, Lille et Rennes, il a même dépassé 1 %, puisque les chiffres de février sont de 1,3 % plus élevés que ceux de janvier. La progression à Nantes a également été proche de 1 % (+0,9). Plus modéré, mais non moins notable, un mouvement haussier a été constaté à Montpellier (+ 0,5 %) et Toulouse (+0,4 %). Malgré l’application des préconisations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), qui a entraîné un durcissement des conditions d’octroi de crédit, l’activité reste soutenue sur le marché. En dépit des craintes des analystes quant à un retournement après un cru 2019 exceptionnel, les résultats de 2020 devraient rester satisfaisants. De plus, les taux se maintiennent à des niveaux très bas, comme le montrent les simulations de prêt immobilier. Pour l’achat d’une résidence principale ou un investissement locatif, le contexte est propice à la concrétisation d’un projet dans la pierre.