Les séjours à la montagne séduisent de plus en plus de vacanciers, et ces derniers souhaitent disposer des logements non loin des remontées mécaniques et offrant de larges espaces. Cette tendance influence l’évolution du marché immobilier de montagne, car les investisseurs se bousculent pour faire l’acquisition de biens aux grandes superficies. Comme l’offre n’arrive pas toujours à suivre la demande (notamment dans l’ancien), les prix des chalets et appartements spacieux s’envolent. Les prix flirtent avec les 5 533 euros le mètre carré pour un T3 Ainsi, pour un appartement de montagne T3, le prix moyen du mètre carré s’établit aux environs de 5 333 euros. Ceci s’élève à 7 284 euros pour un T4. Dans certaines stations des Alpes du Nord réputées pour être chères, les prix affichés sont tout simplement hors de portée pour les plus modestes : Val d’Isère (11 665 euros/m²) ; Courchevel (10 242 euros/m²) ; Megève (8 884 euros/m²). Important En revanche, pour un studio, le mètre carré ne coûte en moyenne que 3 772 euros, et il est même possible de trouver des offres encore plus abordables dans les stations les moins chères : Gresse-en-Vercors (1 594 euros/m²), La Mongie (1 613 euros/m²). Outre l’emplacement, la superficie et le prix d’achat du logement, d’autres critères doivent être pris en compte par les futurs acquéreurs d’un chalet ou d’un appartement à la montagne. Il s’agit notamment de la taxe foncière, laquelle a enregistré une hausse considérable au cours de la dernière décennie, et des frais de notaire, lesquels incluent : les droits de mutation ; les frais de débours ; les émoluments du notaire ; la contribution de sécurité immobilière (environ 8 % du prix d’acquisition du bien s’il s’agit d’un logement ancien). Les logements neufs attirent davantage les acheteurs Selon les professionnels de l’immobilier, Les logements neufs attirent davantage les acheteurs étant donné que ces biens offrent plus d’espaces. D’autant plus que les offres dans le neuf se multiplient depuis quelques années. Et bien que plus coûteux à l’achat, ces logements reviennent à peu près aussi chers que les appartements rénovés. En effet, les biens neufs sont soumis à des frais d’acquisition moindres (2 % à 3 %).