Le confinement prendra fin dans quelques semaines et les professionnels de l’immobilier s’interrogent sur l’attitude des Français une fois que les activités reprennent. Selon une enquête menée conjointement par l’Observatoire du moral immobilier et SeLoger sur un échantillon de 2 500 futurs acheteurs, le moral des Français est au beau fixe. En effet, 70 % des sondés croient fermement à l’aboutissement de leurs projets immobiliers pendant le second semestre 2020. Et un acquéreur sur deux compte lancer leurs démarches dès qu’ils sortiront du confinement. Néanmoins, 50 % des Français estiment que les taux immobiliers vont augmenter peu à peu au cours des prochains mois. 86 % des futurs acquéreurs maintiendront leurs budgets initiaux Même si la majorité des Français (58 %) appréhendent une réduction de leur pouvoir d’achat après la reprise des activités économiques, 86 % des futurs acquéreurs n’envisagent pas de revoir à la baisse leurs budgets d’achats. Ils affirment que la crise sanitaire a juste entraîné le report, pas l’abandon des projets. Une hausse probable des taux d’emprunt de même que le durcissement des conditions des crédits immobiliers par les banques ne constituent pas ainsi un blocage pour les acquéreurs potentiels. Important D’ailleurs, 49 % d’entre eux se montrent confiants quant à leur solidité financière et au maintien de leur niveau de vie malgré les effets désastreux qu’aura la crise du coronavirus sur l’économie du pays. Seul un quart d’entre eux s’attendent à voir leur pouvoir d’achat baisser après le confinement. En revanche, 13 % des personnes ayant participé à cette étude préfèrent attendre l’année 2021 pour vendre leurs biens immobiliers ou acheter leurs futurs logements. Quid de l’évolution des prix ? En ce qui concerne l’évolution du prix de l’immobilier, les Français s’attendent à une diminution au cours des prochains mois. Cette baisse ne dépassera pas toutefois les 10 %, selon 55 % des personnes interrogées. En revanche, 30 % d’entre elles tablent sur une stabilisation des prix des appartements et des maisons pour le reste de l’année 2020. La porte-parole de SeLoger, Séverine Amate déclare que Le risque de pénurie d’offres est important au lendemain du confinement, notamment dans les zones tendues. Séverine Amate