Quelques soubresauts étaient observés en avril, bien trop légers pour être qualifiés d’envolée. Avec le confinement qui a entrainé la paralysie du marché de l’immobilier, les spécialistes redoutaient un durcissement des conditions d’octroi des crédits, mais surtout une remontée brutale des taux d’intérêt. Contrairement à leurs craintes, les taux n’ont que très faiblement augmenté. La conjoncture reste d’ailleurs toujours favorable à un investissement immobilier. Tous les facteurs étaient réunis pour qu’il y ait une remontée brutale des taux Le début du mois d’avril a donné lieu à un évènement notable : la baisse frénétique du taux immobilier a cessé. Ce dernier a même observé la trajectoire inverse, laissant présager un véritable tournant. Avec les recommandations du Haut conseil de stabilité financière (HCSF) et le confinement qui a paralysé le marché immobilier, les spécialistes tablaient sur une chute des prix, conjuguée à une remontée significative du taux et des conditions d’octroi de crédit durcies de la part des banques. Important Mais l’envolée de taux attendue n’a finalement pas eu lieu et les emprunteurs ont encore pu bénéficier de conditions très intéressantes. La hausse a été trop infime pour amener une inversion de la tendance. Une conjoncture toujours profitable aux candidats à l’acquisition En réalité, depuis le début de l’année, le taux moyen évolue, certes, positivement, mais l’augmentation est seulement d’un point de base par mois, trop peu pour faire une différence pour l’emprunteur. Si différence il y a, ce sera à l’avantage du porteur de projet. La période de flottement qui suivra la fin du confinement donnera surement lieu à des baisses de prix, trop de biens seront disponibles sur le marché alors que les futurs acquéreurs ne devraient pas se bousculer pour investir des sommes aussi importantes. La chute des prix, combinée aux conditions d’emprunt toujours attractives, pourrait inciter les acheteurs à concrétiser leur rêve immobilier. La tendance est désormais à l’acquisition d’une maison individuelle, si possible avec jardin. Le traumatisme du confinement dans un appartement sans balcon a fait naître des envies d’espaces et de verdures chez les citadins. De plus, s’ils peuvent poursuivre leur activité professionnelle par l’intermédiaire du télétravail, habiter à proximité du centre-ville ne sera plus un impératif. À titre d’information, les taux moyens du mois d’avril se sont établis à : 0,96 % sur 15 ans ; 1,13 % sur 20 ans ; 1,38 % sur 25 ans. Important Rappelons qu’à la suite des recommandations émises par le HCSF, la quasi-majorité des organismes de crédits refusent désormais d’accorder des prêts au-delà de 25 ans.