Pour les experts du marché immobilier américain, le contexte est favorable à l’acquisition d’un logement avec des taux de crédits hypothécaires en baisse. Toutefois, les prêteurs se montrent plus stricts, et accordent une importance accrue à la situation professionnelle de l’emprunteur. Pour les vendeurs, les voyants sont au vert, bien qu’un allongement des délais soit à prévoir. Des taux hypothécaires faibles, mais des conditions d’octroi durcies Aux États-Unis, les prêteurs réduisent les taux des prêts immobiliers hypothécaires, les rendant plus accessibles aux potentiels acheteurs. Important Toutefois, bon nombre d’entre eux ont durci leurs critères d’octroi afin de se protéger contre les défauts de paiement. Ainsi, ils ont relevé le seuil de l’apport initial exigé et augmenté le poids de la cote de solvabilité des emprunteurs. Même s’ils privilégient encore plus les dossiers de qualité, les prêteurs affirment n’avoir effectué « aucun changement radical ». Leur principale préoccupation est l’emploi : une situation professionnelle stable et des revenus réguliers sont les premiers points vérifiés et jouent un rôle essentiel dans le processus de qualification. Or, avec la pandémie du Covid-19 et les mesures de confinement imposées par les autorités, l’emploi représente justement un obstacle majeur, des millions de personnes ayant été licenciées ou se retrouvant temporairement au chômage. Un contexte favorable pour les acheteurs sérieux et les vendeurs De nombreux conseillers financiers recommandent aux ménages qui prévoyaient de déménager, et dont l’emploi n’a pas été impacté par la crise, de se lancer, car ils ne devraient avoir aucun mal à dénicher la maison ou l’appartement qui leur convient. Et pour contourner le problème de la visite physique, rendue impossible par le confinement, les agents immobiliers recourent aux outils numériques, qui permettent un tour virtuel du logement. Important Du côté des vendeurs, les professionnels du secteur préviennent qu’il faut s’attendre à un allongement des délais. Toutefois, la demande n’a pas chuté de manière inquiétante. Certains agents se disent même surpris de voir des maisons proposées à un prix élevé – 700 000 à 800 000 dollars – trouver assez aisément preneur. Cependant, ceux qui s’attendent à une chute des prix des biens risquent d’être déçus. Les professionnels de l’immobilier en revanche se réjouissent de la stabilité des prix, qui Contribue à la solidité du marché.