Après le confinement, les agences immobilières ont remarqué que les Français cherchent de plus en plus à s’éloigner de la ville et à acquérir une maison avec un jardin. Les Toulousains n’échappent pas à la règle, mais dans la Ville Rose, les prix n’ont pas vraiment bougé. Ce qui tend à penser que beaucoup ne pourront pas réaliser leur rêve. Loin du centre-ville Comme un peu partout ailleurs en France, le marché toulousain de l’immobilier repart à un rythme soutenu. La demande est en train de s’envoler, pour un type de bien en particulier. Les Toulousains qui vivaient jusque-là en appartement réalisent les avantages de posséder un jardin ou, du moins, une cour extérieure. Être cloitré entre quatre murs pendant le confinement fut pour eux une expérience éprouvante. Du coup, les recherches de maisons individuelles explosent. Important Les aspirants à la propriété ne cherchent plus à s’établir en centre-ville, bien au contraire. Espérant qu’ils pourront poursuivre leur activité professionnelle en télétravail, ils veulent aujourd’hui élire domicile en périphéries, vers les espaces plus verdoyants. Une utopie pour beaucoup Comme le souligne un professionnel du secteur, Les prix pratiqués avant le confinement sont toujours en vigueur à l’heure de la reprise. Il faudra surement attendre quelques mois avant de voir l’impact réel de cet arrêt. Or, du côté des finances des ménages, les conséquences du confinement ont été immédiates. Avec des revenus en baisse et un prix immobilier resté stable, les aspirants à la propriété seront nombreux à ne pas pouvoir concrétiser leur projet. Les porteurs de projet tributaires des banques Toujours selon ce professionnel, Le marché de la pierre à Toulouse ne devrait enregistrer ni hausse ni baisse de prix dans l’immédiat. Par conséquent, la concrétisation du projet des aspirants dépendra grandement des conditions émises par les banques concernant le crédit immobilier. Les conditions de financement sont toujours intéressantes à l’heure actuelle, mais les analystes affirment que Le marché du crédit reste très incertain et que l’on n’est pas à l’abri d’une hausse inopinée des taux. Pour avoir plus d’éléments de réponse, il faudra peut-être attendre l’automne prochain.