Le marché immobilier commence à retrouver son dynamisme, et bon nombre d’acheteurs potentiels souhaitent mettre en œuvre leur projet le plus tôt possible. Malheureusement, pour certains candidats à l’acquisition, trouver un financement devient de plus en plus difficile. En effet, les banques durcissent leurs conditions de prêts, même si les taux d’intérêt demeurent relativement stables. Ce problème touche en particulier les emprunteurs aux revenus modestes, dont le taux d’endettement oscille aux environs de 33 %. Pour les prix, aucune évolution importante n’a été observée au cours du mois de mai même si la demande ne fléchit pas. Les professionnels de l’immobilier s’attendent toutefois à une remontée du fait de la pénurie de l’offre. Impossible d’obtenir des prêts sans apport personnel Si la progression des taux s’avère encore faible, les banques deviennent plus sélectives dans le traitement des demandes de prêt immobilier. Important Il est quasiment impossible d’obtenir des crédits pour les emprunteurs ne disposant pas d’apport personnel. Les profils aux revenus modestes rencontrent ainsi des difficultés pour trouver des financements pour leurs projets, et même ceux qui ne se sont pas heurtés à un refus doivent se contenter des taux bien supérieurs à la moyenne. En revanche, les meilleurs profils bénéficient des conditions avantageuses et des taux très attractifs. Néanmoins, il est toujours possible de négocier le taux avec l’aide d’un courtier immobilier. Ralentissement de la hausse des prix immobiliers Selon le constat des agents immobiliers, les prix évoluent lentement depuis le déconfinement. Dans certaines grandes villes comme Rennes, Bordeaux, Nantes et Nice, la valeur des biens immobiliers a subi une légère décote (autour de -0,5 %). Dans d’autres agglomérations comme Lyon ou Lille en revanche, une progression d’environ +0,5 % a été enregistrée au cours du mois de mai. De leur côté, les prix des biens en vente dans la capitale n’ont pas fluctué. Important Malgré ce ralentissement de la hausse des prix immobiliers, il faut dire que le durcissement des conditions d’octroi des crédits freine la relance du marché.