En restreignant les libertés de déplacement des Français, le confinement a réveillé certaines envies. Car dans un appartement parfois exigu, avec plusieurs personnes, beaucoup se sont plaints de ne pas disposer d’un espace extérieur où prendre l’air. Désormais, selon Le Parisien, la présence d’un balcon ou d’une terrasse devient un critère important pour les ménages à la recherche d’un logement. Un espace extérieur, nouveau critère déterminant de recherche d’un logement Dans une récente étude, l’Insee révèle qu’en France, 5 millions de personnes ont passé les deux mois de confinement dans un logement surpeuplé. Pour la plupart d’entre eux, la promiscuité a été d’autant plus difficile à vivre sans espace extérieur. Même les ménages disposant d’un habitat plus spacieux ont souffert de l’obligation de rester enfermés entre quatre murs en permanence, sans possibilité de prendre l’air. Car jusqu’ici, pour les professionnels de l’immobilier, l’absence de jardin, balcon ou terrasse ne constituait pas un frein majeur à l’achat d’un bien. Depuis la reprise, Le Parisien affirme que Les personnes porteuses qui envisagent de déménager ont ajouté un espace extérieur à leurs critères. Selon les experts, Quelque 800 000 appartements occupés au titre à travers le territoire répondraient à cette exigence, soit environ 6 % de l’ensemble des habitats collectifs. L’espace extérieur, facteur de majoration du prix d’un logement Tous les porteurs d’un projet immobilier ne pourront malheureusement pas obtenir satisfaction, à cause d’une offre relativement restreinte, mais surtout pour des raisons de coûts. D’après une enquête réalisée par un courtier en agences immobilières dans les 11 plus grandes villes tricolores, Un espace extérieur majore le prix d’un logement d’environ 8,8 %. En prenant comme illustration un appartement de 80 m², une terrasse ou un balcon contraint le futur propriétaire à payer 75 000 euros supplémentaires dans la capitale. En comparaison avec Paris, l’augmentation du prix est moindre ailleurs, mais reste non négligeable. Le candidat à l’acquisition doit ainsi débourser 31 500 euros de plus à Lyon, contre 29 000 euros à Nice et 22 000 euros à Toulouse. Cette somme augmente le montant à emprunter, et donc le coût du crédit immobilier. Néanmoins, par rapport au prix, la valeur d’une terrasse à Marseille est doublement plus élevée que dans la Ville Lumière. Les professionnels expliquent cet écart par l’ensoleillement plus important dans la cité phocéenne, où les personnes profitent donc davantage de leur extérieur. Les vendeurs doivent tenir compte de ces paramètres et de la forte hausse de la demande pour éventuellement revoir leur prix.