Les Français pourront partir en vacances cet été, mais ils ne devront pas sortir du territoire national. Cette déclaration du Premier ministre offre une lueur d’espoir aux acteurs du tourisme et des loisirs. Ayant exprimé son avis sur le sujet, le numéro un du groupe Consultim a déclaré que cette décision est une aubaine pour les résidences de tourisme. Selon ses dires, la plupart des vacanciers pourraient opter pour ce type d’hébergement. Les investisseurs immobiliers ne devraient pas ainsi délaisser les résidences de tourisme, d’autant plus que la relance des activités serait soutenue par le plan Marshall du tourisme européen annoncé par le Commissaire européen pour le marché intérieur, Thierry Breton. La demande domestique pourrait exploser dès le mois de juillet Même si les activités touristiques sont à l’arrêt depuis début mars, le redémarrage se fera progressivement à partir du mois de juillet. Les résidences de tourisme seront plus avantagées que les autres types d’hébergement, étant donné que celles-ci offrent plus d’équipements que les hôtels, explique cet expert. La demande domestique pourrait exploser dès le début de l’été même s’il y a moins de touristes étrangers. L’avenir de l’investissement immobilier dans le tourisme s’annonce ainsi plus prometteur que prévu. Et les acteurs peuvent compter sur le dispositif de soutien destiné à relancer le secteur, de même que sur le plan Marshall annoncé par Thierry Breton. Important Ce plan prévoit des mesures d’urgence visant à soutenir 100 000 PME européennes opérant dans les secteurs les plus touchés par les effets de la crise du coronavirus, dont le tourisme. Un investissement qui bénéficie d’une fiscalité attractive En plus des revenus locatifs intéressants et de la souplesse en termes d’occupation, l’investissement dans une résidence de tourisme se caractérise par sa fiscalité très avantageuse. Doté du statut de loueur meublé, l’investisseur peut choisir entre : le statut LMNP cumulé avec le dispositif Censi-Bouvard et bénéficier d’une remise d’impôt de 11 % dans la limite de 300 000 euros ; et le régime de l’amortissement afin de profiter d’une réduction de 50 % sur les revenus BIC et de récupérer la TVA payée lors de l’achat du bien.