Le marché immobilier lyonnais affiche un remarquable dynamisme depuis quelques années, et même la pandémie de Covid-19 n’a pas réussi à le freiner : la demande et les prix ne fléchissent pas. Cette vitalité est favorisée par la hausse constante du nombre des habitants de la métropole de Lyon, laquelle entraîne un déséquilibre entre l’offre et la demande résidentielle. Selon les professionnels de l’immobilier, les prix ont progressé de +10,8 % en un an. L’augmentation a été plus significative dans les quartiers les plus recherchés, comme La Presqu’île, les Pentes ou encore la Perrache. Les secteurs des VIIe et VIIIe arrondissements et les communes avoisinantes commencent également à intéresser les acquéreurs potentiels. Le prix du mètre carré au-dessus des 5 000 euros dans les quartiers les plus prisés Si la Presqu’île détient le record en termes de cherté du prix des logements à Lyon, d’autres quartiers comme Les Pentes et la Perrache commencent à voir leurs tarifs augmenter sensiblement du fait de la croissance de la demande. Important Le prix du mètre carré se situe ainsi entre 5 000 et 7 000 euros dans ces quartiers recherchés selon les agences immobilières. En principe, les biens qui y sont mis en vente font la cible des investisseurs locatifs. Pour leur part, les primo accédants préfèrent s’orienter vers les quartiers moins chers et les périphéries de la ville. En effet, le prix moyen du mètre carré s’établit entre 3 920 et 4 790 euros dans le VIIe arrondissement, et il est même possible de trouver des prix plus abordables dans le VIIIe arrondissement et dans les communes limitrophes, comme Villeurbanne et Oullins. Le prix moyen des appartements tourne autour de 3 328 euros le mètre carré pour la première, et de 3 027 euros pour la seconde (respectivement 3 920 euros et 4 059 euros pour les maisons). 150 000 nouveaux arrivants d’ici 2030 Le président de la FNAIM Rhône, Nicolas Bouscasse, a déclaré que La métropole de Lyon accueillerait 150 000 nouveaux arrivants d’ici 2030. Nicolas Bouscasse La demande de logements ne risque donc pas de fléchir dans les prochaines années, mais en ce qui concerne l’évolution du prix, il est encore trop tôt pour se prononcer.