Confinement oblige, le marché de l’immobilier a observé un arrêt forcé partout en France à cause de la crise sanitaire. Depuis le 11 mai, les Français ont retrouvé un semblant de normalité avec le déconfinement. Les activités ont repris leur cours et, du côté de Dijon et de ses environs, les professionnels s’interrogent sur le devenir du marché de l’immobilier. La reprise se fera doucement, mais surement Il est difficile de penser qu’à peine sortis du confinement, les Français prennent d’assaut les agences ou se précipitent pour procéder à une simulation de prêt immobilier. Important D’ailleurs, les professionnels anticipent une période de flottement pendant laquelle les ménages hésiteront entre l’épargne, choix évident pour ne pas puiser davantage dans leur bas de laine, et le placement immobilier, lequel est toujours considéré comme un investissement sûr. En région Bourgogne-Franche-Comté, les professionnels de l’immobilier croient voir se dessiner une tendance. Le secteur va attirer davantage de candidats à la propriété, lesquels seront en quête d’une maison et des espaces verts, après avoir été enfermés dans des immeubles sans balcon pendant plus de huit semaines. Et comme les spéculations ne font pas vraiment partie des mœurs de la région, selon les agents et les courtiers immobiliers, ce nouvel engouement va porter le marché dans les prochains mois et contribuer à la relance du secteur. Des prix toujours abordables Important La Bourgogne-Franche-Comté fait partie des régions de France les plus attractives en matière de prix immobilier. Cette accessibilité devrait encore s’exacerber dans les semaines à venir puisque les professionnels du secteur anticipent une légère baisse des prix. L’absence de spéculations immobilières maintient les prix à un niveau raisonnables. Avec des conditions de crédit toujours avantageuses, le moment reste propice pour se lancer dans un projet immobilier. Pour la région comme pour toutes les autres en France, les chiffres réalisés en 2019 ne seront pas égalés, mais les professionnels de l’immobilier appellent l’État à user de son influence pour limiter l’impact négatif du coronavirus sur le secteur. Pour ce faire, il pourrait, par exemple, revenir sur les recommandations émises par le HCSF en fin d’année dernière, lesquelles ont contribué à restreindre considérablement l’accès au crédit, en particulier pour les ménages les plus modestes.