2019 aura été un excellent cru pour le marché immobilier français. Évidemment, comme l’ont souligné une multitude d’articles dans les revues spécialisées, la baisse des taux à un niveau historiquement bas y est pour beaucoup. L’année qui vient de s’écouler aura également été celle des jeunes, nombreux à accéder à la propriété. La hausse des prix n’a pas démoralisé les aspirants à la propriété Important L’an passé, le marché immobilier français a observé un dynamisme inédit, brisant au passage de nombreux records. Poussée par les taux les plus bas de l’histoire des crédits immobiliers, la demande a largement surclassé l’offre, dont le premier effet a été la flambée des prix. Pour la toute première fois, le mètre carré s’est affiché à plus de 10 000 euros dans la capitale. Et à Paris, la majorité des acheteurs sont des couples sans enfant, avec une moyenne d’âge de 30 ans. Malgré le prix élevé, la propriété attire les porteurs de projet, ces derniers constatant qu’il est préférable de payer des mensualités plutôt qu’un loyer. À titre d’information, un foyer sans enfant paie en moyenne une mensualité de 2 187 euros. Si le couple avait opté pour une location, leur loyer se serait élevé à 1 350 euros. Ce montant reste raisonnable puisqu’elle n’excède pas les 33 % du revenu, seuil au-delà duquel les banques sont priées de refuser le prêt pour éviter le surendettement. Devenir propriétaire en province est encore plus intéressant puisque l’écart entre le loyer moyen et une éventuelle mensualité n’est que de 247 euros. Les primo-accédants présents en force Important Le primo-accédant a volé la vedette à tous les autres profils d’acheteur en 2019. Selon les chiffres communiqués par un professionnel du secteur, « À Paris comme en province, ceux qui achètent pour la première fois leur résidence principale sont présents en majorité ». Dans toute la France, ils représentaient 76 % des acquéreurs. La proportion est encore plus importante dans la capitale où 82 % ont réalisé leur toute première acquisition. Même dans l’investissement locatif, les primo-accédants affichent une forte présence. Logeant à Paris, parfois par contraintes professionnelles, ils acquièrent une résidence en province, là où les prix restent abordables et où le retour sur investissement arrive assez rapidement.