Immobilier : le prix n’est pas le seul critère d’achat

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 6 février 2020 .
Temps de lecture : 2 min

Détails

Publié le lundi 10 février 2020 09:37 par la Rédaction Meilleurtaux

Les prix jugés trop élevés sont souvent rédhibitoires pour les acheteurs immobiliers. Mais d’autres critères peuvent également entrer en ligne de compte et les décourager. Par exemple, l’existence de travaux de rénovation à entreprendre, de litiges entre héritiers ou encore un mauvais emplacement peuvent les dissuader à finaliser l’achat.

Une maison isolée, c’est le cauchemar !

Force est de constater que les acheteurs d’aujourd’hui émettent des critères souvent paradoxaux. Dans l’idéal, ils recherchent une maison sans vis-à-vis, mais veulent être assez proches de toutes les commodités, à savoir les écoles, les commerces et leurs lieux de travail.

Lorsque le bien visité est éloigné de l’une de ces commodités, dans la majorité des cas, les potentiels acquéreurs ne donnent pas suite, quand bien même le bien serait affiché à un prix en deçà de celui du marché. Ils pourraient éventuellement changer d’avis si le secteur est bien desservi par les transports en commun, mais ils prendront quand même le temps de calculer les trajets avant de se décider.

Toujours en ce qui concerne la localisation, pour certains acheteurs, le bien convoité doit obligatoirement se trouver à proximité des résidences de leurs amis et de la famille proche.

Les travaux peuvent en décourager plus d’un

Pour la majorité des acheteurs, la conclusion d’une vente doit immédiatement être suivie d’un emménagement.

Important Ainsi, lorsque le bien proposé s'accompagne de quelques travaux de réfection, les négociations peuvent s’interrompre tout net.

Bien que les travaux à prévoir puissent donner lieu à des baisses de prix conséquentes et que, du coup, le montant des crédits immobiliers à contracter soit moins important, les acquéreurs ont rarement le courage de devoir passer par la réhabilitation.

D’autres critères peuvent en outre refroidir les ardeurs des aspirants à la propriété, par exemple :

• des problèmes de salubrité ;
• un manque de surface habitable ;
• des agencements hasardeux (surtout dans l’immobilier ancien) ;
• des problèmes de copropriété.

Lorsque les vendeurs décident de se séparer de leur maison, ils s’attendent à ce que celle-ci trouve rapidement preneur. Ils ont donc intérêt à tenir compte des facteurs précédemment cités s’ils veulent signer un compromis de vente dans les plus brefs délais.